Algérie

BOUGARA (TIARET) : Douar "Esserssou", un exemple d'enclavement et d'oubli



A près de 90 km du chef-lieu de la wilaya de Tiaret, 150 familles habitant le douar "Esserssou",à 4 km du chef-lieu de commune de Bougara, se heurtent à un calvaire qui s'éternise et lequel est illustré par un enclavement sans qualifiant.img class="responsive" style="display:none" src="https://www.reflexiondz.net/photo/art/grande/49104444-38305075.jpg'v=1597768359" alt="BOUGARA (TIARET) : Douar "Esserssou", un exemple d'enclavement et d'oubli" title="BOUGARA (TIARET) : Douar "Esserssou", un exemple d'enclavement et d'oubli" / img class="not-responsive" src="https://www.reflexiondz.net/photo/art/default/49104444-38305075.jpg'v=1597768360" alt="BOUGARA (TIARET) : Douar "Esserssou", un exemple d'enclavement et d'oubli" title="BOUGARA (TIARET) : Douar "Esserssou", un exemple d'enclavement et d'oubli" /
En effet, la moitié de cette population et pour s'alimenter en énergie électrique font recours à la rétrocession à partir d'habitations raccordées en électricité, et combien sont coûteuses ces genres d'opérations pour certaines familles démunies dont la totalité revendique la réalisation d'une route pouvant mettre fin à leurs ennuis. Concernant l'alimentation en eau potable, ces familles s'approvisionnent à partir de certains puits forés antérieurement par leurs soins et avec des moyens traditionnels. Cependant, l'absence de réseau d'assainissement d'eaux usées et de canalisations, est devenu un autre joug pour ces familles, qui ne doivent leur salut qu'aux fosses septiques, lesquelles menacent d'être des vecteurs de maladies et plus spécifiquement en cette période caniculaire. Les habitants de ce douar, très fragilisés par les rudes conditions de vie, nous ont fait part de leur inquiétude, en nous informant que l'absence d'une route les reliant au chef-lieu de commune de Bougara, les fait heurter à des besognes coûteuses et plusieurs femmes ont eu des difficultés d'accouchement en temps opportun, en signalant que les pères de familles font recours à des clandestins à des prix oscillant entre 1.000 et 1500 dinars et à cela s'ajoute le calvaire du transport scolaire qui fait défaut, en notant qu'en septembre 2019, l'Assemblée populaire communale de Bougara a bénéficie d'une voiture "Mercedes" pour le transport scolaire, et en novembre de la même année, cette voiture est tombée en panne, des suites de l'usage de mazout mélangé à l'eau, à partir d'anciennes cuves en fer (de nos jours, ces cuves ne sont pas employées et la totalité des entreprises ou institutions font recours aux cuves en plastique).Une source généralement bien informée, nous dira que les frais de réparation ont été évalués à 48 millions de centimes et que depuis novembre 2019, la voiture destinée au transport scolaire se trouve au niveau de l'usine "Mercedes" à Ain-Bouchekkif et les enfants sont livrés à eux-mêmes et ce, faute de paiement. En somme, ces familles interpellent le wali pour une intervention salutaire, en ignorant si elles figurent ou non dans le menu des zones d'ombre.


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