Algérie

Bougara «Dounga» ne sévira plus



Certains sont pris dans le piège de la surestimation de soi, ce qui les conduit à nuire à leur entourage en étant persuadés que rien ni personne ne peuvent se mettre au-travers de leur volonté. C'est ce qui est arrivé à un jeune âgé de tout juste de vingt ans, répondant au sobriquet de «Dounga» et qui s'est cru invincible jusqu'à ce qu'il tombe dans la souricière que lui ont tendue les gendarmes près de chez lui, à Labaziz, dans la commune de Bougara. En effet, «Dounga» a fait régner un climat de terreur au sein de ce quartier situé à plus de trois kilomètres du chef-lieu de commune en s'en prenant à ses voisins, les dépouillant de tout ce qu'ils peuvent avoir sur eux comme objets de valeur, tels les téléphones portables, l'argent ou autre et ce, en les menaçant à l'aide d'une épée qu'il portait constamment sur lui et d'autres armes blanches. La plupart de ses victimes préféraient se taire plutôt que de porter plainte, par peur de représailles de celui qui est arrivé à se croire au-dessus des lois et qui affirmait que nul ne pouvait l'arrêter. Finalement, «Dounga» s'en est pris à un jeune qu'il voulait dépouiller de ses biens et qui a réussi à s'enfuir sans que l'agresseur puisse prendre quoi que ce soit. Et, chose incroyable, le jeune, âgé d'une vingtaine d'années, reçut de la part de «Dounga» des menaces de mort car … il avait réussi à l'empêcher de le voler en se sauvant ! Comme ce malfaiteur était connu pour être sans pitié pour ses victimes, le pauvre jeune se terra plusieurs jours chez lui mais, dès qu'il sortit, il se retrouva nez à nez avec son agresseur qui lui asséna plusieurs coups au visage et sur tout le corps à l'aide de l'épée qui ne le quittait jamais. Le jeune homme tomba dans un coma profond à cause des coups qu'il reçut et une plainte fut déposée auprès de la brigade de gendarmerie de Bougara. Les gendarmes, sous la houlette du commandant de la compagnie de L'Arba tendirent une souricière au malfaiteur et ils l'attendirent durant six heures jusqu'à ce qu'il sorte de sa cachette pour qu'ils l'appréhendent. Au cours de la fouille, une longue épée fut trouvée sur lui, dissimulée le long de la jambe de son pantalon. Cinq autres plaintes ayant été déposées contre lui, «Dounga» fut présenté devant le procureur de la république près le tribunal de Boufarik qui le plaça en détention préventive sous les chefs d'inculpation d'agression par arme blanche, vol, coups et blessures volontaires, menaces et port d'armes prohibées. Au niveau du quartier de Labaziz, les habitants peuvent enfin souffler et circuler à toute heure du jour et de la nuit sans craindre pour leur vie ou pour leurs biens et ce, grâce aux gendarmes qui les ont débarrassés de «Dounga».




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