Après près d'une
semaine de grève, les transporteurs assurant la ligne Blida-Boufarik
ont repris, hier mardi, leur service après que les
responsables communaux leur ont promis une solution dans les prochains jours. Les
raisons qui avaient amené les 16 transporteurs assurant cette liaison ont trait
à un PV établi lors de l'ouverture de l'actuelle gare routière, à près de deux
kilomètres en-dehors de la
ville et obligeant tous les moyens de transport de voyageurs
à s'y rendre. Pour les bus, et selon leurs propriétaires, ils n'ont eu droit
qu'à un seul arrêt et encore, ils se font retirer les papiers dès qu'ils s'y
arrêtent. «Cette interdiction ne s'applique qu'à nous puisque les taxieurs sont
toujours autorisés à charger leurs clients près de l'ancienne gare routière
près du stade, ce qui nous pénalise grandement puisque les voyageurs préfèrent
payer 30 DA au lieu des 20 DA pour le bus, mais en trouvant le moyen de
transport juste à côté de chez eux», affirment-ils, tout en nous faisant
remarquer que le PV de 2006 ne faisait aucune différence entre les bus, les
taxis et les autres moyens de transport. Ils rappellent, en outre, qu'ils n'ont
rien contre les taxieurs qui sont comme eux des prestataires de service, mais
«que nous soyons traités à égalité et qu'ils viennent charger leurs clients au
niveau de la gare
routière et là chacun pourra choisir le moyen de transport qu'il
voudra», ont-ils précisé avant de s'étendre sur les difficultés rencontrées
quotidiennement dans la
pratique de leur métier. Finalement, ils ont été reçus lundi
par le P/APC qui leur a promis de trouver une solution juste à leurs
revendications et ils ont donc repris le service mais «jusqu'à jeudi», affirment-ils.
Pour les solutions préconisées, ils ont proposé qu'ils soient autorisés à
s'arrêter au centre-ville (création de plusieurs points d'arrêt) ou que les
taxieurs soient
obligés de se rendre à la
gare routière pour charger leurs clients ou, enfin, leur
dégager un espace où ils pourront stationner près de l'ancienne gare routière, comme
les taxieurs. Il faut donc attendre, demain jeudi, pour connaître l'issue de ce
bras de fer engagé entre les transporteurs et l'APC.
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Posté Le : 01/12/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Tahar Mansour
Source : www.lequotidien-oran.com