Boufarik

Faute de chauffage, les élèves du CEM Aït Boudjemaâ, situé dans la zone périphérique nord de Boufarik, ont souffert du froid pendant le dernier trimestre de l'année passée à cause d'un matériel caduc, qui ne fonctionnait plus.Les professeurs ont observé deux jours de grève pour manifester leur mécontentement. «Les élèves ne pouvaient plus se concentrer sur leurs cours à cause du froid dans une région réputée pour son humidité», dira l'un d'eux. Si le problème de chauffage a été réglé pendant les vacances d'hiver, avec l'installation d'un matériel flambant neuf, ce n'est pas le cas pour la situation sécuritaire. En effet, n'importe qui peut entrer n'importe quand dans cet établissement scolaire à cause d'une mauvaise conception architecturale.Une muraille d'environ 400 mètres de long le sépare du monde extérieur constitué d'un grand espace abandonné où se regroupent des jeunes dés?uvrés. Comme l'oisiveté est mère de tous les vices, ces jeunes s'amusent en perforant la muraille pour entrer au CEM. L'établissement scolaire est très vaste et l'agent de sécurité ne peut rester en permanence à cet endroit pour chasser les intrus. Les brèches sur la muraille ont été plusieurs fois colmatées, mais en vain car les actes de vandalisme se répétaient. Seule une infrastructure publique construite sur ce terrain vague pourrait servir de protection à cet établissement scolaire isolé en face des orangeraies. Ne dit-on pas que la nature a horreur du vide '