Algérie

Boudjima : des logements APC-CNEP abandonnés Tiziouzou : les autres articles



Boudjima : des logements APC-CNEP abandonnés Tiziouzou : les autres articles
Le chantier des 18 logements sociaux participatifs (LSP) lancé, à l'origine, par le financement CNEP-APC en 1996 au chef-lieu de la commune de Boudjima, est à l'abandon depuis des années, au grand dam des demandeurs.En effet, en 1997, soit à peine une année plus tard, les travaux ont été arrêtés. Si ce programme national d'habitat (CNEP-APC) est mis à l'arrêt un peu partout, le problème de sa reprise sous une quelconque autre formule se pose avec acuité pour les responsables de cette commune.
Une source à la mairie nous indiquera «qu'un promoteur s'est proposé, aux lendemains de l'arrêt du chantier, de reprendre le projet. Mais, finalement, celui-ci a fini par baisser les bras à cause des lenteurs administratives et procédurales». Le projet a coûté initialement au trésor public 5.250.000 DA. Après sa réévaluation en février 2007, ce montant est porté à 68.868.700 DA. Le constat sur les lieux où «gît» la structure de ce projet est, on ne peut plus, déplorable ; le taux d'avancement des travaux est de seulement 20%, tandis que le site du chantier est devenu un véritable dépotoir, jonché de toutes sortes de rebuts.
L'entreprise en charge de sa réalisation, rappelle-t-on, a dû arrêter ses travaux, car ne pouvant plus faire face à ses charges par défaut de financement de la part de la CNEP (Caisse nationale d'épargne et de prévoyance). Des citoyens de la région affichent tous leurs regrets devant cet état de fait. «Si l'on avait fini ce projet, l'on aurait atténué, au moins quelque peu, à la forte demande en logements dans la commune. J'ai personnellement déposé un dossier en 1994 pour y avoir un logement, mais ma déception a été déroutante en voyant le projet à l'arrêt», dira un des souscripteurs, une trentaine, ayant déposé alors des dossiers auprès des services de l'APC.
A ce propos, le maire, Smail Boukherroub, notera : «Nous aurions bien voulu reprendre en main le projet, mais il faudra trouver les financements nécessaires, car la commune, seule, ne peut pas y faire face. Et dire que la municipalité accuse un fort manque à gagner avec ce bâtiment à l'arrêt, lequel, pourtant, dispose de locaux à usage commercial, ce qui aurait constitué une importante source de revenus». Rappelons qu'une délégation ministérielle, accompagnée de la DLEP (Direction du logement et des équipements publics), s'était rendue sur les lieux il y a de cela 3 mois. Après son constat, elle avait promis de reprendre le projet. Cependant, l'attente chez les souscripteurs n'est pas encore finie.


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