Algérie

Boudji en tournée au Sud du pays et à Tizi Ouzou Chanteur de la world music


La nouvelle figure du chant kabyle achève ce soir une tournée qui l'a conduit, du 24 au 27 juillet, dans le Sud-Ouest algérien, à Naâma, Mechria, Aïn Sefra et aussi à Tizi Ouzou. Boudji, pour qui la musique est avant tout un moyen de partage, d'amour et de paix, choisit des thèmes originaux pour exprimer la paix qui peut habiter l'âme d'un artiste. « J'aime la musique et j'aime partager tout ce que j'aime », déclare Boudji. Celui qui assiste à un concert de Boudji est vite séduit et plongé dans un univers harmonieux, créé par le son des guitares électriques et de la batterie. « Je laisse libre cours à ma folie artistique », se livre Boudji. Cet interprète qui joue le rôle d'un intellectuel dans le film « Le banc public » de Djamel Alam, nous apprend que ce film vient d'être primé à Dakar. Le film relate la résistance d'un cafetier kabyle qui assiste à la destruction du quartier et des usines de textiles de Roubaix car l'activité a périclité. On veut reconstruire ce quartier pour y ériger des résidences et un supermarché. Pour rappel, Boudji anime régulièrement des conférences dans le cadre de son militantisme pour une utilisation pacifique de l'énergie nucléaire. Son premier album, édité en 2008, comprend 11 chansons, dont l'une s'intitule « A yemma » (Ô maman !). C'est un album en 4 langues (anglais, français, tamazight et arabe) édité chez « Belda Diffusion », distribué aussi en Allemagne sous le label allemand « People to people ». Boudji a déjà écrit un livre sur l'ornithologie. Il a, d'ailleurs, recensé une centaine d'espèces d'oiseaux. Cet ouvrage, qui sera publié en 2014 aux éditions « Dar El Hikma », sera écrit en tamazight et sera traduit en arabe, français et anglais. Il sera publié en France aux éditions l'Harmattan. Rappelons que Boudji a tenté dernièrement une autre expérience dans le cinéma. Visiblement, un essai concluant, vu que le réalisateur Mohamed Ramal vient de le solliciter. Il l'a distribué en tant qu'acteur principal, dans deux longs métrages. Le premier film s'intitule « L'escroc », le second « Tueur malgré lui ».
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