Algérie

Bouchmaoui



Bouchmaoui
Le Tunisien Tarek Bouchmaoui était l'invité de la chaîne TV Nessma. Ce dernier est revenu sur la candidature de l'Algérie pour la CAN 2017 et son échec. Il a aussi parlé de son nouveau statut de membre du Bureau exécutif de la FIFA en déclarant ce qui suit : « Je suis très fier et très content de faire partie du Bureau exécutif de la FIFA. J'ai misé sur 45 voix et, au final, j'en ai eu 54, ce qui prouve que j'ai gagné l'estime de beaucoup de Fédérations africaines de football. Je ferai mon possible pour représenter comme il se doit le continent africain. »« J'ai intégré la CAF en 2001 et cela m'a beaucoup aidé pour devenir membre de la FIFA »Pour ce qui est de son nouveau statut en tant que membre de la FIFA, Bouchmaoui estime que « ce n'est qu'un travail de grande haleine et ça n'a pas été facile à atteindre cet objectif. J'ai intégré la CAF en 2001 et j'ai siégé dans des commissions pendant 14 ans. De 2007 à 2011, j'étais conseillé de Issa Hayatou avant d'intégrer le Bureau exécutif en 2011 et être président de la commission d'arbitrage. C'est là que j'ai tissé des relations avec plusieurs pays. Ce qui m'a permis de me frayer cette place à la FIFA. Je ferai tout mon possible pour défendre l'Afrique et pas uniquement la Tunisie, car je suis un représentant de tout un continent. »« Raouraoua sait pour qui j'ai voté et j'ai discuté avec des personnes pour qu'elles donnent leurs voix à l'Algérie »Pour ce qui est de cette rumeur qui a circulé à propos de son opposition au dossier de l'Algérie, l'invité de la chaîne Nessma TV rétorque : « Raouraoua me connaît assez bien et il n'y aucun problème entre nous. Il sait très bien que j'ai voté pour l'Algérie et j'ai même touché un mot à deux ou trois autres personnes afin qu'elles donnent leurs voix à l'Algérie, mais le travail des coulisses a eu le dernier mot à ma grande surprise, surtout que le dossier présenté par votre pays est plus solide que ceux du Gabon et du Ghana. »«J'ai aidé Raouraoua en 2011 et il faut qu'on soit fiers d'être deux Arabes à la FIFA»Bouchmaoui apporte une autre précision : « J'ai fait de mon mieux en aidant Raouraoua en 2011 pour qu'il devienne membre de la FIFA. Il faut qu'on soit fiers d'avoir deux Arabes au sein de la FIFA, ce qui n'est pas facile à réaliser. Sur 49 pays, vous n'aurez qu'une place. La loi va changer, sachant que chaque deux ans, il y aura du nouveau et du coup trois places peuvent être récupérées, une pour les pays francophones, une autre pour les pays anglo-saxons et une autre encore pour le reste des pays. » Il tient aussi à répondre à ce qu'a rapporté la presse algérienne à son sujet : « Je ne me soucie guère de ce qu'a écrit la presse algérienne. Je ne fais que défendre les intérêts de la Fédération tunisienne, en plus il y a des choses où on ne peut pas intervenir et il y a des lois à respecter. »«Hayatou ne s'est jamais immiscé dans mon travail, malgré que j'aie sanctionné des arbitres camerounais»Pour ce qui est de l'influence de Hayatou sur son travail dans la commission d'arbitrage, Bouchmaoui nous éclaire : « Jamais au grand jamais Hayatou ne s'est immiscé dans mon travail. Pour preuve, j'ai même sanctionné des arbitres camerounais. Même après ce qui s'est passé entre la Tunisie et la Guinée équatoriale, et la suspension de l'arbitre des Seychelles lequel d'ailleurs a été mis à la retraite. »«Un Mondial Algérie -Tunisie ' Sa prise en charge coûtera très cher»En conclusion et concernant une éventuelle présentation d'un dossier commun de candidature Algérie-Tunisie pour le Mondial 2026, Bouchmaoui estime que « les ressources de la CAF sont à 95% des droits de retransmission du Mondial et je pense que ça va nous revenir très cher l'organisation d'un tel événement et en plus, on doit remplir un cahier des charges. Par exemple, il faut avoir 12 à 15 stades d'une capacité minimum de 40 places. Regadez, par exemple, l'Afrique du Sud qui a construit des stades qu'il n'utilise plus après le Mondial 2010 comme celui de Cap-Tawn ».




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