Publié le 03.09.2024 dans le Quotidien le soir d’Algérie
KADER BAKOU
L’histoire de Bouderbala, ce comte algérien pas comme les autres, ressemble à un conte des Mille et Une Nuits. Avant d’avoir ses lettres de noblesse, il est né sous le nom de Sami Ameziane, le 6 janvier 1979, à Saint-Denis, à Paris.
Sous ce nom de roturier, il sera un grand basketteur en France et aux Etats-Unis. En 2000, il est appelé en équipe nationale d’Algérie de basket-ball, avec laquelle il remporte la Coupe arabe des Nations à Djeddah, en Arabie saoudite, en 2005.
Mais une blessure à l'épaule met fin à ses ambitions sportives. Son ami d'enfance Fabien Marsaud, alias le slameur Grand Corps Malade, qui le connaît bien, le pousse à se lancer dans le monde du spectacle. Il choisit alors le nom d’artiste «Le comte de Bouderbala» pour viser très haut, comme dans le basket-ball.
«Bouderbala, celui qui porte des guenilles, des haillons. Je voulais trouver un nom de scène autour du concept du comte désargenté. Le comte de Bouderbala, c'est un peu le comte du Ghetto», explique celui qui utilise aussi le jeu de mots «aristocrasseux».
«Petit-déjeuner princier avec le comte de Bouderbala. Je me suis régalé. La plus belle des noblesses est la générosité. Et la plus salutaire des générosités est celle qui nous arrache un rire au nez de la voracité des peines», a écrit dernièrement l’écrivain Yasmina Khadra sur son compte Facebook.
Beaucoup mieux que les bons comptes, ce sont les bons comtes, comme le comte de Bouderbala, qui font vraiment les bons amis.
K. B.
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Posté Le : 03/09/2024
Posté par : rachids