Bouali et les Sang et Or dans le flou

Dernier au classement de la Ligue 1, le NA Hussein-Dey est à la croisée des chemins puisque aucune décision n'a été prise quant à une éventuelle reprise du Championnat ou son annulation.Fouad Bouali, l'entraîneur du Milaha, désigné début mars dernier, soit à une semaine de l'arrêt des compétitions, en raison du Covid-19, a hérité d'une situation difficile. En plus de la crise financière qui secoue les Sang et Or, les joueurs n'étant pas indemnisés depuis des mois, la pandémie n'était pas pour arranger les affaires du club. «C'est difficile de gérer cette situation causée par le Covid-19 d'autant plus que l'équipe occupe la dernière place au classement. Il est de mon devoir en tant que coach de trouver des solutions. On va travailler dur jusqu'à la fin, et après on ne peut pas anticiper ce qui va se passer. Le plus important à l'heure actuelle est de retrouver l'entraînement, le terrain et le groupe. On verra après comment sera la forme de nos joueurs et celle des autres équipes. Si on est prêt, on profitera de cette situation, si on ne l'est pas, on payera cash. Il faut rester lucide et croire jusqu'au bout, positiver et ne jamais perdre espoir», avait souligné Bouali dans les médias, qui espère qu'en cas de reprise, les équipes bénéficieront d'un temps conséquent pour la préparation. «Si on reprend, j'espère qu'on aura tout le temps pour préparer l'équipe.?Il faut avoir au minimum cinq ou six semaines de préparation avant de reprendre la compétition (...) C'est une saison exceptionnelle, c'est une situation nouvelle pour les joueurs, les entraîneurs et les préparateurs. Nous sommes en train de faire de la recherche pour échanger les idées et trouver les solutions adéquates aux éventuels problèmes après la reprise», a-t-il déclaré. Fouad Bouali, pour rappel, est le quatrième entraîneur du NAHD, cette saison. Ils se sont succédé tour à tour : Rezki Remmane, Lakhdar Adjali, Azzedine Aït Djoudi et Fouad Bouali, sans nommer les intérimaires.
Ah. A.