Boualem Laroum : «C'est notre élite» 89 entraîneurs ont eu la licence CAF A

Le stage de formation pour l'obtention de la licence CAF A, le premier en Afrique, a pris fin jeudi à l'ISTS de Aïn Benian. La cérémonie de clôture a été présidée par le patron de la FAF, Mohamed Raouraoua.
Les 89 entraîneurs retenus pour ce stage, dont plusieurs anciens sélectionneurs nationaux, à leur tête Rabah Saâdane, ont obtenu cette licence CAF A. «C'est notre élite en matière de diplômes. Cette licence CAF A sera obligatoire en 2013 dans les compétitions africaines.
On a reçu 230 demandes et on a retenu 89 techniciens, partagés en deux groupes, car la CAF ne permet pas de dépasser 45 entraîneurs par stage.
Ces licences CAF (A, B et C) nous permettent de faire une classification des entraîneurs», dira le responsable du département de la formation des entraîneurs au niveau de la FAF et directeur technique national par intérim, Boualem Laroum, sur les ondes de la Chaîne II de la Radio nationale.
«Si les Européens n'acceptent pas nos diplômes, nous n'accepterons pas les leurs»
Ce diplôme créé par la CAF n'est pas encore reconnu en Europe. «Il faudra une réunion entre la CAF et l'UEFA pour mettre les choses à plat. Une chose est certaine, si les Européens n'acceptent pas nos diplômes, nous n'accepterons pas les leurs», explique Boualem Laroum.
«Les entraîneurs détenteurs des Licences CAF A et B peuvent travailler dans deux continents pour le moment, l'Afrique et l'Asie», a ajouté l'ancien défenseur international, qui espère que le collège national des entraîneurs soit relancé.
«On aimerait bien avoir un collège des entraîneurs»
«On aimerait bien avoir un collège des entraîneurs. Ce sera une force de réflexion pour nous. Il faut que ça vienne des entraîneurs eux-mêmes»,
précise l'ancien entraîneur du NAHD et du CRB, décidé, d'autre part, à relancer la direction des équipes nationales et à organiser les préparateurs physiques exerçant dans le championnat national. S'agissant de la désignation du nouveau staff de l'EN A', Laroum a signalé que «le dossier est actuellement à l'étude».