Algérie

Bouakkaz refuse de résilier à l'amiable



Fraîchement installé dans ses fonctions, le nouveau président des Hamraoua, Youcef Djebbari, est confronté à un sérieux problème dès la première mesure qu'il a prise en démettant le staff technique composé par Bouakkaz, Bekadja et Saoula. Ces derniers, sont très remontés et rejettent, dans le fond et dans la forme, la proposition de Djebbari, à savoir le divorce à l'amiable. Ce scénario était, en réalité, prévisible. De ce fait, la situation risque de se corser davantage et prendre des proportions inattendues. Car, les premiers pourparlers tenus entre les deux parties, Djebbari et Bouakkaz et ses compères, ont été sanctionnés par un échec cuisant. Les responsables de la direction des Hamraoua ont suggéré une indemnité de 3 mois de paiement aux trois membres en question contre leur départ volontaire en résiliant, à l'amiable, le contrat les liant avec le club. Ces derniers, rejetant cette offre, ont réclamé un paiement de 6 mensualités. Loin des tapages de cité, le coach tunisien s'est prémuni d'un total sang-froid en défendant ses droits. Il a affirmé que «l'administration a pris la décision de nous limoger pour des raisons lui appartenant». Jusque-là, cette déclaration peut paraître banale et toute ordinaire ne reflétant aucune dégradation des relations liant les deux parties. Autrement dit, l'entraîneur tunisien ne se sent pas contrarié et n'a pas cherché les raisons ayant motivé la direction des Rouge et Blanc à agir de la sorte en le limogeant. Bien au contraire. Même s'il n'exprime pas son sentiment, Bouakkaz donne une apparence d'un homme libéré des contraintes insupportables, en faisant l'objet d'une décision prise unilatéralement par la direction du club. Seulement, il est, contre toute attente, prêt à en découdre quitte à aller très loin dans ses démarches. Il hausse le ton implicitement, il continue à faire valoir ses droits. Autrement dit, le bras de fer risque de se profiler au fur et à mesure de l'évolution de la situation. Plus loin, elle peut prendre des tournures tout aussi graves. Dans le sillage de ses explications, Bouakkaz, ne semble pas vouloir lâcher. Bien au contraire. Il persiste et signe en affirmant: «Nous ne sommes là que pour revendiquer nos droits.» D'autant plus, a-t-il ajouté, «la situation financière du club n'est alarmante». Car, a-t-il expliqué, «le MCO, en nous renvoyant, a contracté un contrat avec un nouveau staff avec un salaire doublé». Ce n'est pas tout, Bouakkaz est revenu sur son parcours avec le club depuis son avènement au MCO. En défendant son bilan, il a fait savoir: «Nous, à la barre technique, avons concrétisé le but tracé en faisant sortir le club de la case du danger.». De plus, a-t-il déploré, «nous avons réussi notre mission en l'accomplissant dans des conditions lamentables, dépourvues du moindre moyen nous permettant de nous entraîner». «Toutes les conditions nous ont été hostiles durant tout le long de notre investiture à la tête de la barre technique», a-t-il ajouté. «En dépit de toutes ces lacunes, nous avons tout de même réussi à relever le défi», a-t-il enchaîné. Le feuilleton ne fait que commencer. Car, les deux parties campent sur leurs positions. Compromettante est donc la situation du club. Celle-ci s'ajoute à tant d'autres pour lesquelles le duo Djebbari-Baba est appelé à faire face tout en sauvant le club de la relégation. Par où commencer'


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)