Bouakaz «soulagé»

Le MC Oran a renoué avec la victoire après dix matchs de disette en l'emportant contre l'ASO Chlef (1-0) dans le derby de l'Ouest, vendredi soir, dans le cadre de la 12e journée de la Ligue 1.Il s'agit du premier succès à domicile des «Hamraoua» depuis le début de cet exercice, et également le premier sous la conduite de l'entraîneur tunisien Moez Bouakaz, qui a succédé à Aït Djoudi au tout début du Championnat. «C'est un précieux succès qui devrait nous soulager à plus d'un titre sur le plan psychologique. J'espère qu'il nous permettra d'enclencher un nouveau départ», a déclaré le patron technique de la formation oranaise à la presse à l'issue de la rencontre. Après avoir lancé leur saison par un précieux succès sur le terrain du CS Constantine dès la première journée, les Mouloudéens ont vite sombré en enchaînant les contre-performances aussi bien à domicile qu'en déplacement. Leur victoire face à l'ASO Chlef est d'ailleurs la première de la saison dans leur jardin préféré du stade «Ahmed-Zabana» où ils ont déjà laissé filer 11 points en cinq matchs. Ce parcours décevant a valu au club une 15e place au classement avant cette 12e journée, laquelle place synonyme du premier potentiel relégable, ce qui a plongé le MCO dans la crise, surtout qu'il n'est pas mieux loti sur le double plan financier et administratif. Cela a provoqué la colère des supporters, dont certains présents dans les tribunes à l'occasion du derby de l'Ouest. Ces derniers qui n'ont pas ménagé leurs joueurs, au point où la situation a failli dégénérer à la fin de la partie. Une attitude ayant déplu au plus haut point à l'entraîneur Bouakaz qui a dénoncé fermement le comportement des supporters en question à l'égard de ses joueurs, estimant qu'un tel acte «est condamnable à plus d'un titre». Evoquant les nombreuses absences enregistrées d'un match à un autre au sein de son effectif, suscitant même la polémique dans les milieux du club, le technicien tunisien a assuré que chacune de ces absences «est justifiée».
«Aucun joueur n'a fui le combat. Toutes les absences signalées sont justifiées. Certains souffrent de blessures, alors que d'autres ont été testés positifs au Covid-19», a-t-il expliqué.