Bouabbas demain devant le juge de Sidi M'hamed

Enclenchée en juin dernier, par Nadir Bouabbas, l'un de ses membres exclus, la lutte pour la présidence de la Confédération algérienne du patronat (CAP), a pris, ces derniers jours, des proportions alarmantes pour l'avenir même de cette organisation.Surtout que le sus-nommé Nadir Bouabbas, qui se présente comme représentant officiel de la CAP, en l'absence de son président Boualem M'rakchi, bloqué en France en raison de la pandémie de Covid 19, depuis le mois de mars dernier, a pris l'initiative de déménager le siège social et de "retoucher" les structures de wilayas de la confédération, après s'être entouré de personnes qui n'auraient rien à voir avec le secteur économique, affirment nos sources.
Une Confédération algérienne du patronat parallèle qui a été dénoncée par devant toutes les instances et en particulier au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, qui a exigé l'application des statuts régissant cette organisation, ajoute-t-on.
"Saisi par Abdelkader Benahmed, le vice-président désigné par M'rakchi, en tant qu'intérimaire, jusqu'à son retour au pays, le ministère du Travail a expressément exigé l'application de l'article 18 desdits statuts, lequel stipule que cette délégation court légalement jusqu'à la fin du mandat électif, c'est-à-dire le 31 décembre 2021", indiquent nos sources.
Et de préciser que le ministère de tutelle a également invité le président intérimaire à mettre en ?uvre les dispositions statutaires relatives à l'organisation d'une assemblée générale extraordinaire élective dans les délais appropriés, en vue de l'élection d'un nouveau président de la CAP.
Nous apprenons par ailleurs que le tribunal de Sidi M'hamed a étudié la plainte pour usurpation de fonction élective et de faux et usage de faux déposée contre lui par la direction de la confédération et que cette instance judiciaire devrait se prononcer ce jeudi dans cette affaire.

A. Allia