Bou ismaïl Le boulevard du front de mer malade de ses locaux

La jetée de Bou Ismaïl a été complètement modifiée avec l'aménagement de digues tout au long du boulevard du front de mer. Les visiteurs affluent pour s'y prélasser tous les jours de l'an et il y a même d'incorrigibles pêcheurs à la ligne installés pour d'heureuses prises. Cependant, en plus du déversement dans la mer des eaux usées non encore réglé à ce jour et qui constitue un désagrément pour l'écologie et l'odorat du touriste, les autochtones se demandent quel avenir destine-t-on finalement aux locaux situés juste en contrebas du boulevard et qui ouvrent sur la petite plage. 'Alors qu'auparavant, ils constituaient des bungalows en période estivale et des dépôts pour quelques pêcheurs, actuellement ces locaux sont devenus malheureusement des lieux de débauche et de beuveries', signale Nacer, un Bouismaïli de souche. 'Pourquoi ne pas en faire des locaux commerciaux multiples, favoriser l'éclosion du commerce à l'intention des nombreux touristes et offrir ainsi des postes d'emplois divers aux habitants de la région', ajoute notre interlocuteur qui n'omet pas d'indiquer que le bruit a couru sur leur affectation, environ une centaine (100) mais que ce projet ne fut ni confirmé officiellement ni concrétisé sur le terrain. Bou Ismaïl est une jolie ville du littoral de la wilaya de Tipasa. Elle était célèbre dans les parages par son festival de chansons modernes qui se déroulait, à une époque bénie, chaque été au Théâtre de verdure de la localité, indique-t-on. Actuellement elle est dirigée par un P/APC RND, ajoute-t-on. Elle compte néanmoins des organisations de masse dont les plus dynamiques sont Continuité entre générations, la section de l'association caritative de wilaya Rahmet El Yatim(miséricorde pour l'orphelin), l'association de poésie arabe chantée Amouadj (Vagues) et la célèbre école de musique moderne El-Ismaïlia, drivée par le maître au talent reconnu Ali Nadji.
M.D.