Algérie

Bou Ismaïl



Avant-hier, la tension était à son comble entre les forces de sécurité et les habitants de haï Lampard situé au sud de la ville de Bous Ismaïl, suite à la destruction de pas moins de 27 constructions illicites bâties sur des terrains agricoles privés et publics, à proximité de l'autoroute selon une source autorisée. Des enfants, des femmes et personnes du 3e âge ont été priés de quitter les masures et autres logements indécents pour entamer l'opération de démolition, et ce, en présence des autorités civiles et militaires. Le chemin Hamrat qui a été bloqué à la circulation par les habitants du quartier le matin a été rouvert à la circulation par les éléments de la BMPG de Bou Ismaïl et ce grâce au concours des sages.
De l'autre côté du quartier Lampard, une dizaine des gendarmes ont été la cible de jets de projectiles lancés par des centaines de manifestants dans le but d'empêcher la démolition. Cette opération qui a en effet généré la colère des habitants de ce quartier suscite pour ces derniers l'interrogation de savoir pourquoi les autorités locales ont choisi ce moment pour procéder à la démolition alors que beaucoup d'enfants sont en pleine période d'examen. Un cadre de l'Etat, requérant l'anonymat, s'interroge sur l'attitude de la wilaya en faisant dans le deux poids, deux mesures en ne s'attaquant qu'à ce quartier alors que des villas somptueuses ont été construites illégalement sans permis de construire au niveau du quartier chic d'Ouzakou de surcroît sur des terrains forestiers, à proximité de Chenoua. Des villas qui se négocient à actuellement à coups de milliards. Un exemple repris par un autre fonctionnaire mettant en cause le maire de Tipasa qui aurait construit une villa dans les mêmes conditions au sud du quartier de l'AADL. Il est vrai que les constructions illicites démolies ont complètement défiguré l'aspect urbanistique de la ville connue mondialement par son Institut supérieur maritime, et également a gêné considérablement le développement de la ville. Selon nos sources, les services de l'APC de Bou Ismaïl assument entièrement la responsabilité de la prolifération des bidonvilles, puisque les dites constructions appartenant vraisemblablement à des personnes originaires des wilayas de Aïn Defla, Blida, Médéa, n'ont pas été inquiétées depuis des mois. Des sources indiquent par ailleurs que 13 autres constructions illicites seront rasées dans les prochains jours.
B. B




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