Algérie

Bordj Menaïl



Aides aux sinistrés Plusieurs dizaines de citoyens de Bordj Menaiel, reconnus sinistrés de l?effet du séisme de mai 2003, se sont rendus mercredi matin au siège de l?APC pour soit compléter leur dossier d?indemnisation soit retirer le chèque de la 2e tranche des aides allouées pour la reconstruction. Sur place, nous avons constaté une longue file qui s?est formée, « avant même l?ouverture des bureaux », nous dira-t-on. Pour nous enquérir de l?état d?avancement des opérations de reconstruction et des conditions de vie dans les sites « de transit », nous nous avons interrogé quelques citoyens. Les avis des uns et des autres divergent quant à la « célérité » promise pour le relogement des familles. Si la plupart s?accordent à dire qu?ils ont constaté « un léger flottement dans la 2e phase », tous conviennent que « ça a très bien démarré ». Cependant beaucoup diront « comprendre la situation ». « Nous sommes conscients de toutes les difficultés que rencontre l?administration. Il est vrai qu?il n?est pas aisé de traiter des milliers de cas dont le degré de gravité est variable, donc nécessitant chacun le traitement approprié. Mais nous leur demandons de faire un peu plus d?efforts », nous a déclaré un sinistré du site Vachet. D?autres nous dirons : « Depuis fin février, l?APC nous a invités à nous rapprocher du service de l?urbanisme pour y retirer un certificat administratif, afin de compléter les dossiers. » A partir d?hier les services de l?APC devaient se pencher sur les cas classés orange 4. Les sinistrés de cette catégorie devaient donc pouvoir enfin bénéficier de la 2e tranche de l?aide allouée pour reconstruire leur habitation, nous a-t-on dit sur place. Or, il se trouve d?autres citoyens qui se disent « carrément exclus de l?aide ». Ce sont ceux qui avaient loué chez des particuliers. « On refuse de nous inclure dans le programme parce que nous ne sommes pas propriétaires. Mais nous n?avons pas où aller », nous dit un autre citoyen.


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