Bordj-Menaïel : les habitants de Rouafaâ protestent devant l'apcBoumerdes : les autres articles

De nombreux citoyens habitant les villages de Rouafaâ, ont observé jeudi dernier un sit-in devant le siège de l'APC de Bordj-Menaiel pour réclamer des solutions aux problèmes prévalant au niveau de leur localité.«Cela fait huit mois qu'on nous a promis de raccorder nos foyers au réseau d'assainissement et de revêtir les routes dégradées, mais rien n'a été encore fait dans se sens», déplore un habitant de Tiharakine. «Aujourd'hui, il n'y a pas un seul villageois qui n'est pas entré en conflit avec son voisin à cause des fosses septiques», précise-t-il, en soulignant que même l'école primaire du village n'est pas raccordée aux réseaux d'assainissement et d'eau potable. Selon lui, l'établissement en question se trouve dans un état déplorable, ajoutant qu'il n'est pas encore doté d'une cantine. Certains protestataires se sont plaints également du manque de transport scolaire. «Pour le moment l'APC n'a mobilisé que trois bus, dont un appartient à un privé, ce qui est insuffisant vu le nombre important d'élèves et de villages (une dizaine, ndrl) que compte la région», indiquent-ils.
D'autres villageois ont relevé le problème du manque d'éclairage, notamment à Tizi N'Ali Slimane, en notant que ce sont eux qui sont en train de cotiser pour réparer les lampadaires qui ne s'allument pas. Contacté, le premier vice-président de l'APC, M.Zidi, se veut rassurant et indique que la région a bénéficié durant ces derniers mois de nombreux projets tout en reconnaissant que la plupart d'entre eux avaient connu des retards dans la réalisation.
Selon lui, les travaux de revêtement de la route reliant le chef-lieu communal à Tizi n'Ali Slimane seront entamés incessamment par la DTP. De même pour la 2e phase du projet d'assainissement qui sera réalisée par la direction de l'hydraulique d'ici mars prochain. S'agissant du problème d'AEP, M.Zidi affirme que les conduites principales devant alimenter la région en eau potable sont déjà installées, précisant qu'il n'en reste que le réseau secondaire pour mettre fin au calvaire des habitants.