Algérie

Bordj-Menaïel



Bordj-Menaïel
Les habitants de la cité Oasis de Bordj-Menaiel, qui s'est écroulée complètement suite au séisme de 2003, occupent à ce jour des chalets.Les concernés, au nombre de 60, ont opté au lendemain de la catastrophe pour l'aide à la reconstruction dans le cadre collectif. L'Etat leur avait accordé une aide de 100 millions de centimes ainsi que le droit de bénéficier d'un crédit bancaire à un taux bonifié. Cependant, le maitre d'ouvrage qu'ils avaient désigné pour la reconstruction de leurs appartements n'a pas respecté ses engagements car il n'a réalisé que les travaux de fondation. «Il n'a presque rien entrepris. C'est un entrepreneur défaillant et il a plusieurs affaires en justice. Il a encaissé une importante somme d'argent puis il a abandonné le chantier», se plaignent-ils, avant de rappeler les mauvais souvenirs du séisme et le nombre de personnes ravies à leurs familles. «Il y a eu 98 morts au niveau de notre cité.Aujourd'hui, la plupart d'entre nous est incapable de s'acquitter de l'apport initial exigé pour la reconstruction de notre cité», ajoutent-ils. Ces sinistrés disent avoir adressé plusieurs correspondances au Premier ministre et au ministre de l'habitat afin de trouver une solution à leur problème. En vain. «Le wali nous a promis que les travaux seront repris par l'OPGI, mais celui-ci n'a encore rien fait dans ce sens, et ce, malgré nos réclamations et les engagements faits lors de la réunion que nous avions tenue avec les services concernés en décembre dernier à la direction de logement de la wilaya», se désole un autre habitant qui réclame l'affectation d'une enveloppe supplémentaire à même de permettre à l'OPGI de relancer les travaux de construction de leur cité.Il est à rappeler que pas moins de 200 familles ayant perdu leurs bâtisses au lendemain du séisme de 2003 ne sont pas encore relogées dans la wilaya de Boumerdès. 140 d'entre elles habitent au site des Coopératives à Boumerdès, 40 à Tidjlabine et 13 à Bordj-Menaiel. Ces familles ont toutes opté pour l'aide à la reconstruction après le séisme. Mais les travaux de réalisation de leurs logements ont connu d'énormes blocages en raison de la défaillance des entreprises engagées et le refus de certains sinistrés de participer au financement de leurs projets.




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