Bordj El Kiffan

Victimes d'escroquerie, ces citoyens se sont retrouvés, du jour au lendemain, sans logement et étaient obligés de squatter cet espace appartenant à la municipalité.Dans un premier temps, ces familles ont occupé des chalets abandonnés, mais elles y ont été délogées par les services de sécurité, et le seul recours n'était que cette salle des fêtes «classée rouge depuis le séisme de 2003». Certes, ces familles ont pu se mettre à l'abri, mais leur vie est sérieusement menacée en raison du risque d'effondrement de cette construction. A cela, il faut ajouter les conditions de vie insupportables. En fait, les six familles ont divisé la salle à l'aide de contreplaqués et autres moyens de fortune afin d'assurer un semblant d'intimité. Pis encore, les membres de ces familles partagent un seul et unique robinet et ne disposent que d'un seul sanitaire partagé par près d'une cinquantaine de personnes. Cette situation perdure depuis 2010, année où ils ont élu refuge dans cette salle des fêtes. Ils indiquent que les services de la commune sont déjà passés et ont fait leur constat et leur ont demandé de patienter en attendant de trouver une solution.