Algérie

Bordj Bou Arréridj : La BADR, l'humiliation au quotidien Actu Est : les autres articles


Je ne puis songer à mon pécule sans que remonte en moi le souvenir de la galère que je subis», dira un client. A chaque échéance pour le payement des rentes et pensions du régime français, c'est la cohue devant la banque de l'agriculture et du développement rural (BADR) de Ras El Oued.
Déjà que par son implantation, cette dernière ne répond plus aux normes architecturales et urbanistiques modernes, car elle est prise en sandwich entre une kyrielle de gargotes, dans une ruelle des plus étroites, au point de ne plus distinguer le trottoir de la chaussée.
Le désarroi est général pour ces personnes, âgées pour la plupart, qui dénoncent l'absence du minimum de confort. Ils sont des centaines à faire le pied de grue dès les premières heures de la matinée; une file qui fait parfois plus de 100 m, dans des lieux très exigus.
Les employés de la banque ne sont pas en reste dans cette situation, qu'ils vivent difficilement. La démission de leur direction générale, qui est pourtant au fait de cette situation lamentable, n'a que trop duré. Le même problème se pose pour les clients de la BDL, mais à un degré moindre.
Cette dernière avait acquis il y a plus de 10 ans un terrain pour une construction plus correcte, mais celui-ci demeure à ce jour en jachère. Résultat: la BDL travaille dans un appartement aménagé qui ne répond guère aux normes.
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