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Les habitants de la cité du 20 Août protestent
Allumant des pneus et barricadant la route qui mène à leur quartier, les habitants de la cité du 20 Août 1955, située devant le stade, sont sortis en masse pour dénoncer la stagnation des eaux usées dans leur quartier. «Les responsables locaux ont été alertés à plusieurs reprises par les habitants. En clair, ce sont les canaux d'évacuation des eaux pluviales qui sont bouchés depuis plus d'un mois, rendant ainsi impraticables certaines rues de la cité et dégageant des odeurs nauséabondes», a affirmé un manifestant.
Un délai de quelques jours a été donné aux autorités pour évacuer les eaux usées, faute de quoi les protestataires menacent de passer à la vitesse supérieure.
L'Aïd, dure épreuve pour les ménages
À Bordj Bou Arréridj, les derniers jours du Ramadhan sont marqués par une activité commerciale intense, où magasins, souks et espaces de commerce informel connaissent une forte affluence. Pour être à ce rendez-vous important, les ménagères s'approvisionnent en ingrédients nécessaires à la confection de pâtisserie orientale et moderne. Certains parents se privent de tout
pour que leurs petits enfants portent du neuf parmi leurs camarades du quartier ou du douar. C'est l'occasion pour beaucoup de marchands, sans scrupules, d'en profiter pour hausser les prix et écouler leurs marchandises. D'ailleurs, certains articles en vente ont
vu leur prix passer du simple ou double.
Un phénomène nouveau ces dernières années et qui intéresse particulièrement les gens désireux de s'acheter des articles «particuliers »: les foires et expositions de rues. Après le ftour, de jeunes exposants se félicitent du succès que connaissent leurs produits auprès du public bordjien. Ils vendent des jouets, pétards, du b'khour, des habits pour jeunes et aussi des sous-vêtements. L'autre destination prisée par un bon nombre de famille, les bijouteries. Là aussi, il faut faire la file indienne avant d'être servi. Généralement, après le mois sacré, beaucoup de cérémonies et de mariages sont prévus. Du coup, le prix de l'or grimpe.

Circoncision collective à l'hôpital Bouzidi Lakhdar
Comme chaque année, en cette période, plusieurs associations procèdent à des circoncisions collectives dont bénéficient un grand nombre d'enfants. Hier matin, plusieurs parents tenaient dans leurs bras leurs petits garçons, déjà habillés traditionnellement, chachia, gandoura et babouche bien coloré, blanc, rouge et vert, prêts à passer cette étape importante de leur vie. Durant ce mois de Ramadhan pas moins de 642 petits garçons, âgés entre 2 et 5 ans, ont bénéficié de cette opération à l'hôpital Bouzidi Lakhdar de Bordj Bou Arréridj. «L'intervention est rapide et nette; les parents n'attendent pas longtemps. D'ailleurs, cela contribue à les inciter
à effectuer la circoncision par un personnel médical et non par des personnes non- qualifiées», dira le directeur de l'hôpital, Djamel Bouras, selon lequel, en une seule journée, plus de 100 garçons ont été circoncis.