Bordj Bou Arréridj en bref

L'EPH de Ras El Oued dans la tourmente
Rien ne va plus entre la directrice de l'établissement hospitalier de Ras El Oued (EPH) et une grande partie du personnel qui continue depuis mardi à observer des sit-in pour dénoncer la gestion de cette dernière. Hier, la tension est montée d'un cran, puisque plus d'une centaine d'employés, toutes catégories confondues, ont organisé une marche à l'intérieur de l'établissement en scandant des slogans hostiles à l'administration.
Selon les représentants des contestataires, les choses vont de mal en pis et la cohabitation est devenue presque impossible. La contestation pourrait prendre une autre tournure, compte tenu des parasites recrutés en dehors de l'hôpital pour soutenir l'une des parties.
Cependant, on apprend de sources bien informées que certains employés ont été entendus par la gendarmerie nationale dans le cadre d'une enquête autour de la gestion de la structure. Aux dernières nouvelles, on apprend que la direction de la santé et de la population a désigné, hier, le sous- directeur pour assurer l'intérim de l'EPH, à la place de la directrice partie en congé, nous dit-on.

Démantèlement d'une bande de malfaiteurs
Un dangereux gang de malfaiteurs, constitué de 8 personnes, âgées de 23 à 32 ans, auteurs de plusieurs agressions à l'arme blanche, tapage nocturne, perturbation de la circulation et possession de drogue, a été démantelé par la police, dans la nuit du 27 au 28 mai, à El Achir, situé à 10 km de Bordj Bou Arréridj. Les membres du gang, habitant en majorité à El Achir, opéraient au centre-ville en sillonnant l'artère principale pour repérer les victimes, notamment celles présentant des signes externes de richesse. Très violents, ils n'hésitaient pas à agresser leurs proies à la moindre velléité de résistance. Durant la nuit de leur arrestation, les malfaiteurs qui utilisaient 2 voitures (une Renault Dacia et une Peugeot 206), avaient bloqué la RN5 à l'aide de pierres déposées sur la chaussée, avant de délester les usagers piégés, sous la menace d'armes blanches, de tous leurs biens: téléphone portable, argent, montre et autoradio. Les forces de l'ordre sont intervenues à temps pour mettre fin à ces agissements.