Algérie

Bordj Bou-Arréridj, capitale de l'industrie électronique et pôle industriel et commercial par excellence



Bordj Bou-Arréridj, capitale de l'industrie électronique et pôle industriel et commercial par excellence
La wilaya de Bordj Bou-Arréridj où le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est attendu mercredi, a acquis, au fil des années, la solide réputation de capitale de l'industrie électronique et vit, ces dernières années, un développement multisectoriel remarquable comme le révèle la multitude de chantiers ouverts çà et là. En plus d'être une wilaya à vocation agricole, la wilaya des Bibans où se réalisent de nombreux projets socioéconomiques liés à l'habitat, à l'éducation, à l'enseignement supérieur, aux travaux publics et autres, constitue désormais un pôle économique et industriel par excellence, ainsi qu'un espace fécond pour tout opérateur manifestant le désir de réaliser des investissements réussis, en offrant des assurances et des avantages à même de promouvoir l'investissement et d'impulser un surcroît de tonus à cette région.Les facilités et autres avantages fiscaux et douaniers accordés par l'Etat aux investisseurs, à l'image de la possibilité de pouvoir bénéficier d'un terrain pour leurs projets au dinar symbolique, comme l'affirme le wali, Azzedine Mecheri, ont contribué à encourager l'investissement.La wilaya a franchi des étapes considérables dans le domaine industriel grâce à son positionnement stratégique qui a contribué à son épanouissement économique.Située à la croisée des chemins entre l'Est et l'Ouest, point de départ vers le grand Sud du pays, proche de l'aéroport du 8-Mai 1945 de Sétif (50 km), cette wilaya dispose d'atouts qui lui ont permis de se poser en véritable noyau économique et commercial.Des atouts incontestables qui seront renforcés, prochainement, par le projet de la double voie ferroviaire électrifiée Bordj Bou Arreridj-Thenia.Passage en douceur entre le commerce à l'industrieTerre de prédilection pour les activités de commerce, la wilaya de Bordj Bou-Arréridj est parvenue à se transformer en espace industriel lorsque certains commerçants locaux, activant dans le domaine de l'électroménager, ont choisi, entre les années 1980 et 1990, de devenir des opérateurs économiques et des producteurs d'appareils électroniques.Pour le directeur local de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), Abdelouahab Lamamra, cette "mue" s'est opérée en raison de la rareté des opportunités d'emploi dans la région. Ces opérateurs, rompus aux pratiques et aux arcanes commerciaux, ont été encouragés à investir dans le domaine de l'industrie, notamment dans l'électronique."Après la promulgation de la loi sur l'investissement et le commerce extérieur, qui a accordé des avantages aux opérateurs dont l'activité consistait à importer des produits de France, de Dubaï , de Libye et de Chine pour le revendre, ces derniers ce sont dirigés vers l'investissement dans la production locale car trouvant là un créneau porteur qui a permis d'impulser l'action de développement et contribuer à l'essor de l'économie dans la région, tout en créant des postes d'emploi pour les jeunes chômeurs", explique ce responsable.Seize unités de production électronique réparties sur deux zones industriellesDevant l'engouement pour l'industrie électronique et la profusion d'unité de produits électroniques et électroménagers, la wilaya des Bibans a vite été surnommée "capitale de l'électronique". Le directeur de la chambre d'industrie et de commerce, Sadek Dadeche, rappelle que Bordj Bou-Arréridj compte actuellement 16 usines spécialisées dans l'électronique.Ces unités sont réparties sur deux importantes zones industrielles au chef-lieu de la wilaya. La première, réalisée en 1979, abrite près de 100 entreprises.Au regard de la demande croissante sur le foncier, et afin de permettre de désengorger la zone industrielle de la ville de Bordj Bou Arreridj, une autre zone a été créée dans la région de Mechta Fatima, à 5 km du chef-lieu de wilaya, sur une surface de 486 hectares extensible à 600 hectares. Ce dernier espace abrite aujourd'hui plus de 300 unités de production et s'ajoute à la zone industrielle de Ras El Oued (100 hectares) ainsi qu'aux zones d'activités aménagées à travers les communes d'AinTaghrout, de Sidi M'barek, de Bordj Ghedir, de Bir Kasdali, d'El Mansoura, d'El Euch et d'El AchirVers la création de près de 35.000 emplois directs durant les deux prochaines annéesAbordant le volet de l'attractivité de la wilaya en matière d'investissement, le directeur de l'emploi révèle que 450 demandes d'investissement privé ont été validées à la fin de l'année dernière.Des investissements qui, une fois mis en service, permettront de résorber, localement, une grande part du chômage en créant, selon l'ANDI, pas moins de 34.800 postes d'emploi directs durant les deux prochaines années.Ces unités de production, en plus de donner du travail aux jeunes chômeurs de la wilaya, offrent également un bon rapport qualité-prix qui correspond au pouvoir d'achat des citoyens, au niveau local et national, tout en satisfaisant tous les goûts des consommateurs, d'autant que ces entreprises assurent le service après-vente et la pièce de rechange.Devant ces avantages le consommateur algérien est bien plus enclin, aujourd'hui, à se diriger vers le produit local. "La qualité est au rendez-vous, les produits sont garantis et, surtout, ils naissent chez nous (à) pourquoi, dans ces conditions, opter pour des produits étrangers dont on n'est certains ni de l'authenticité ni de la qualité '", dira un père de famille rencontré par l'APS.




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