Algérie

Bordj bou arréridj



Bordj bou arréridj
L'absence de toilettes publiques ou vespasiennes est un casse-tête pour les usagers de la voie publique dans la capitale des bibans où chaque jour des centaines de milliers de personnes convergent vers cette cité.En contrepartie, le nombre de toilettes publiques se compte, quant à lui, sur le bout des doigts ou est presque nul. cela n'est devenu ni bizarre, ni surprenant, ni choquant de croiser des personnes qui urinent dans les espaces publics. l'effet des inscriptions «interdit d'uriner? et de jeter des ordures» qui «ornent» de nombreux murs de la ville, relève du ridicule. «je suis diabétique. je ne peux pas résister longtemps à ce besoin naturel», dira ami lakhdar, rencontré au marché de Boumezrague.Si pour les hommes, les cafés, lorsque les sanitaires ne sont pas sciemment fermés par le maître de céans, ou le plein air constituent une solution palliative, il n'en est pas de même pour les femmes qui sont tenues de faire contre mauvaise fortune bon c?ur lorsqu'elles sont loin de chez elles. avec une population dépassant les 200 000 âmes, la ville de bordj bou arréridj ne dispose pas de toilettes publiques. il faut aussi évoquer le laxisme des autorités qui ne prennent pas ce problème de bien être public en considération.l'absence de toilettes publiques se fait aussi ressentir au niveau de certaines gares intermédiaires qui obligent les usagers de ces lieux à prendre leur mal en patience. ainsi, à bordj bou arréridj, à l'instar de la plupart des villes du pays, les autorités locales n'accordent que peu d'intérêt à ces espaces qui, faut-il insister, constituent une exigence légitime. «c'est indigne d'une ville qui se veut moderne, civilisée et industrielle. aussi secondaire que cela puisse paraître, atteindre l'objectif de la capitale de l'industrie de l'électronique dépend aussi des choses banales de la vie de tous les jours comme c'est le cas pour les toilettes publiques. imaginez un festival ou un concert dans une place où les toilettes publiques n'existent pas», souligne un citoyen. «malheureusement, c'est le genre de choses que nos responsables n'ont pas encore compris, ou ne veulent pas comprendre», ajoute-t-il.




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