Algérie

Bordj Bou-ArrEridj



Bordj Bou-ArrEridj
L'intoxication au monoxyde de carbone (CO) constitue un accident fréquent, grave et mortel. C'est la première cause des intoxications automnales et hivernales à Bordj Bou-Arréridj, surtout par grand froid comme c'était le cas l'année passée.Les chauffages, les chauffe-eau, les fours "made in China" ou contrefaits et les installations défectueuses ont fait officiellement 133 victimes, dont 9 morts à Bordj Bou-Arréridj, durant l'année 2013.Les éléments de la Protection civile ont également sauvé la vie à 124 personnes. Dans la réalité, les cas d'asphyxie sont beaucoup plus nombreux. Erreurs d'installation ' Défaillances du matériel ' Tout le monde est sur le pied de guerre... sauf les importateurs et les fabricants qui continuent tranquillement à écouler leurs marchandises sans s'impliquer davantage dans les campagnes de sensibilisation ou inquiétés par les services de contrôle.Il y a quelques semaines, 4 personnes d'une même famille, à savoir L. K., âgé de 17 ans, N. K., 41 ans, T. B., 61 ans et L. K.,75 ans, ont péri au village de Thala Wanou, dans la commune de Tassamerth, en inhalant les gaz dégagés par un chauffage défectueux ou une erreur d'installation. Les enquêtes restent toujours sans suite. Les intoxications accidentelles sont principalement générées par des installations de chauffage ou de production d'eau chaude non conformes, vétustes, mal entretenues ou utilisées de façon inappropriée. Des conditions météorologiques particulières interfèrent parfois avec ces dysfonctionnements techniques (mauvaise évacuation des gaz brûlés, refoulement par défaut de tirage...) et concourent à la survenue d'intoxications à l'intérieur des logements. Beaucoup d'indices corroborent la thèse de la défaillance du matériel. Bien avant le drame, ce vieillard a rendu visite à son fils installé en ville à Bordj Bou-Arréridj. Il assure y avoir souffert de nombreux malaises. Son fils s'est évanoui dans la maison, et il n'a repris conscience que dans la rue, lorsqu'il a respiré de l'oxygène à pleins poumons. Sa fille "a rendu tout ce qu'elle avait dans le ventre". "À l'époque, je croyais que c'était dû à une intoxication alimentaire", raconte-t-il. Aujourd'hui, il n'y a plus aucun doute, selon lui : "L'appareil dégageait le gaz mortel."C BNomAdresse email




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