Algérie

Bordj Badji Mokhtar : Un enfant décède suite à une piqûre de scorpion



A BBM, un autre enfant de deux ans a été victime d'une piqûre de scorpion, la semaine écroulée. Malheureusement, il n'a pas survécu à cette attaque. En effet, moins de trois heures après son admission aux urgences médicale de l'EPSP, le pauvre bébé a rendu l'âme, et ce, bien que tous les actes médicaux nécessaires aient été appliqués pour le sauver.C'est ce qu'affirme le médecin urgentiste qui l'avait pris en charge. Toujours selon ce praticien, la victime a été acheminée vers son service plus de deux heures après la morsure. Une situation relative à l'état de santé du malade, qu'il qualifie en terme médical comme arrivé au «stade 3», c'est-à-dire un niveau où le venin a envahi pratiquement tous les organes vitaux. Malgré cela, affirme-t-il, tous les moyens ont été mobilisés pour le ranimer, avec également l'injection de sérum anti-venin dès son admission au centre médical, mais sans résultat. Le fait s'est produit quelques minutes après minuit, lundi dernier, et l'enfant a été admis deux heures et demie plus tard.
Il a rendu l'âme à quatre heures trente. On signalera que cet incident vient rallonger la liste des victimes des morsures de scorpion dans cette partie du territoire national, distante de près de 2400 km de la capitale et de 800 km d'Adrar. Par ailleurs, elle prend la première place sur le podium, au niveau de la région, des cas de morsure et de décès. Cependant, la frange la plus touchée est celle des enfants dont l'âgé oscille entre 2 et 5 ans, car ces derniers sont en contact direct avec le sol. Au mois de juillet dernier, un autre enfant de 3 ans, avait succombé, lui aussi, à une morsure de scorpion?
Toutefois, le médecin n'a pas manqué l'occasion, dans sa déclaration, d'attirer l'attention des responsables du secteur sur le fait que son entité ne dispose pas de quantités suffisantes de ce type de sérum anti-venimeux pour faire face à tous les éventuels cas de piqûres qui pourraient se présenter à l'avenir. Par ailleurs, la plupart des victimes arrivent aux urgences, fréquemment la nuit, et dans un état très souvent critique. Et cela à cause des distances qui séparent les quartiers et les cités de l'EPSP. Et comme les piqûres se manifestent surtout la nuit, cela pose souvent le problème du transport des victimes.
On rappellera qu'il y a déjà six mois, nous avions relaté dans l'une de nos éditions l'important sit-in qu'avait observé la population de cette localité devant le siège de la wilaya déléguée. Un rassemblement où ils ont dénoncé la détérioration de leur cadre de vie et où ils avaient insisté sur l'implantation d'unités de soins au niveau de chaque quartier éloigné, avec notamment une permanence nocturne, afin de faire face à ce phénomène qui avait endeuillé plusieurs familles.


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