Absence d'infrastructures économiques,
chômage, cherté de la vie et éloignement, ce sont le quotidien des habitants de
la daïra de Bordj Badji Mokhtar, située à 800 km du chef-lieu Adrar. Un rapport
sur sa situation a été communiqué par le bureau de l'association algérienne de
promotion de citoyenneté et droit de l'homme dont une copie a été remise au
Quotidien d'Oran. Les habitants de cette daïra frontalière, limitrophe au Mali,
expriment leurs inquiétudes face au silence des députés et sénateurs de la
wilaya d'Adrar, qui n'ont pas transmis leurs problèmes aux pouvoirs publics,
selon le communiqué, et qui n'ont jamais effectué une visite depuis leurs
élections dans cette daïra.
Dans le communiqué, des habitants soulèvent
dans le volet social, le taux élevé de chômage, la pauvreté, et les prix des
légumes et des fruits et les produits à grande consommation qui sont en dehors
de la capacité financière des habitants. Le manque des enseignants et la non
stabilité des vacataires ont influé sur le niveau scolaire dans cette région.
La santé est loin de l'évolution que connaît le secteur à travers le territoire
national, surtout par l'absence des médecins spécialistes, la non disponibilité
des médicaments. En ce qui concerne les jeunes, le communiqué soulève l'absence
de loisirs pour les jeunes.
Pour la commune de Timiaouine, on note que
Sonelgaz n'a jamais existé dans cette localité et les 400 foyers que compte
cette commune sont alimentés en électricité par des groupes électrogènes de la
commune, ils fonctionnent de 17h à 21h. Outre le manque de carburant, le pire
aussi selon ce communiqué est l'absence de l'eau potable et le réseau
d'assainissement dans cette commune à vocation agricole. La réalisation de
l'aéroport a coûté 300 milliards de centimes.
A noter que le wali d'Adrar, Sassi Ahmed
Abdelhafid, s'est déplacé à la daïra de Bordj Badji Mokhtar durant le mois de
décembre dernier et où de nombreux projets en relation avec le développement
ont été visités comme le projet de protection de la ville contre les
inondations avec un coût de 33 milliards. D'autres projets en relation directe
avec le citoyen ont été lancés et parmi eux un centre d'épidémiologie dans la
commune de Bordj Badji Mokhtar. Un centre qui sert à lutter contre les maladies
qui risquent de s'infiltrer avec la présence des immigrés clandestins sans
aucun contrôle médical. Pour l'électricité, une connexion de Timiaouine à Bordj
Badji Mokhtar est en cours de réalisation sur une distance de 150 km. Le
problème de l'électricité de ces 400 foyers de Timiaouine peut trouver une
solution et sera réglé dans le cadre du développement durable en utilisant les
énergies renouvelables, solaire et éolienne.
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Posté Le : 07/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Bentouba Saïd
Source : www.lequotidien-oran.com