Algérie

Bonne gouvernance et élargissement des prérogatives des élus mis en exergue



Bonne gouvernance et élargissement des prérogatives des élus mis en exergue
La bonne gouvernance et l'élargissement des prérogatives des élus locaux ont été mis en exergue mardi par les leaders de partis politiques en course pour les élections locales du 29 novembre, au 17è jour de leur campagne.
Plaidant pour la "décentralisation de la décision", le président du parti AHD 54, Ali-Fawzi Rebaine, a déploré à Alger le "manque de prérogatives" accordés aux présidents d'APC, ce qui explique, a-t-il estimé, leur "incapacité à résoudre les problèmes des citoyens".
"En jouissant de toutes leurs prérogatives, les élus pourront préserver et défendre les droits de leurs administrés", a-t-il dit.
Pour sa part, le secrétaire général du parti Fadjr el-Djadid, Tahar Benbaibeche, a déclaré à Médéa que le double scrutin du 29 novembre doit marquer la "fin définitive de l'ère de la gestion hasardeuse" des affaires de la communauté et consacrer le retour du peuple aux commandes.
Il a appelé, dans ce cadre, les citoyens à "faire barrage" aux "opportunistes et aux affairistes" qui tentent de s'accaparer des assemblées élues pour continuer à "saigner" davantage le pays.
Dans le même sillage, le secrétaire général du Front de la bonne gouvernance (FGB), Aïssa Belhadi, a plaidé à Constantine pour la mise en place d'un "conseil consultatif impliquant la société civile à l'effet d'impulser le développement local".
Appelant à intégrer des jeunes au sein de ce conseil compte, il a indiqué que l'objectif principal de sa formation est d uvrer à la concrétisation d'une "démocratie participative", en accordant "plus de confiance aux jeunes qui doivent être associés à la gestion de la commune".
De même pour le coordinateur du Parti des Jeunes (PJ), Hamana Boucherma, qui a déclaré à Bechar que le "moment venu pour l'intégration de la jeunesse dans les différents processus décisionnels, pour qu'elle puisse prendre part à la construction du pays et à sa défense contre toute menace".
Pour sa part, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a insisté à El Tarf sur "l'importance du respect des engagements pris devant la population".
Il a mis l'accent, en outre, sur l'importance de "la préservation de la stabilité du pays, unique condition pour persévérer dans la cadence engagée pour un développement harmonieux, équilibré et durable, doublé d'une bonne gouvernance".
De son côté, le secrétaire général du Front de libération national (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a exhorté les candidats qui seront choisis par le peuple à 'uvrer à l'élargissement de la "bonne gouvernance".
A cet effet, il a estimé nécessaire, à Boumerdès, de "donner aux élus les moyens de s'améliorer et concrétiser les aspirations des citoyens", en les appelant à être "intègres et à travailler de façon loyale".
Le secrétaire général du Parti Ennour El Djazaïri (PED), Badreddine Belbaz, a assuré à Constantine que parmi les priorités de son parti figurent l'amélioration du cadre de vie des citoyens, la lutte contre la bureaucratie et la corruption et "surtout, a-t-il dit, l'encouragement du dialogue et de la concertation avec la société civile".
Quant au mouvement El Infitah, son président Omar Bouâcha, a mis l'accent à Ain Temouchent, sur la nécessité de "donner au maire toutes ses prérogatives", indiquant que son parti n'a eu de cesse de demander aux autorités concernés de réhabiliter le premier magistrat de la commune.
"Actuellement, et en dépit de la révision du code communal, cette autorité ne dispose que de prérogatives minimes qui ne lui permettent pas de résoudre les problèmes des citoyens", a-t-il estimé.
Pour sa part, le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a plaidé à Tizi-Ouzou pour une "alternance démocratique donnant la possibilité de gérer mieux et autrement".
Il a appelé à cet égard, les acteurs politiques à "dépasser les velléités monopolistes incompatibles avec la pluralité", "car aucun parti, a-t-il souligné, ne pourra prétendre construire l'Algérie tout seul".
De son côté, le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, a déclaré à Aïn Defla que son parti "ne cessera de militer pour instaurer la démocratie et restituer les libertés publiques aux citoyens".
Il a indiqué que le FFS aspire, à la faveur d'un changement pacifique, voir s'instaurer un état moderne et une société tolérante où "le droit d'avoir des droits ne sera pas un vain mot et où la femme sera considérée comme l'égale de l'homme".
M. Laskri a soutenu, à cet égard, que la bonne gouvernance et le développement ne peuvent être réalisés "si le changement escompté n'est pas concrétisé".


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