Bonne fête et bonne année

Par ces temps empreints d'incertitude politique, et de manque de prospectives économiques tangibles, tant la mondialisation a imbriqué les destins des peuples au gré des humeurs des certains dirigeants, qu'ils soient des adeptes du néo-libéralisme, ou partisans d'autres formes de gestion économique administrée, n'empêche que la dérégulation des marchés augure à des changements où les crédits seront rares, et surtout trop chères, principalement pour les pays pauvres ou lourdement endettés.Même le FMI tire la sonnette d'alarme sur l'éventualité de plus en plus palpable de l'existence d'une bulle qui explosera pareillement à la crise des subprimes de 2008, ou similairement à la grande dépression de 2029, si un coup d'arrêt ne met pas fin aux spéculations, et à l'allongement indéfini aux recours abusif aux dettes. Comme chaque année, demain 31 décembre beaucoup d'Algériens fêteront le nouvel 2019, alors que d'autres l'ignoreront en ne changeant rien à leurs habitudes. Le 1er janvier 2019 est le nouvel an universel. Il est fêté sur l'ensemble des continents à commencer par l'Australie, qui, partant de Sydney, pour obéir au fuseau horaire, sera la première à faire exploser les feux d'artifice pour célébrer la nouvelle année, et au fol du temps avançant, ce sera au tour de la Chine, malgré que le Nouveau Chinois, tombe entre le 21 janvier et le début du mois de février.
Le nouvel an grégorien est l'occasion pour les Asiatiques, les Européens et les Américains, qu'ils résident dans l'hémisphère Nord ou Sud, de dîner et de réveillonner dans les rues dans les restos, les discothèques, ou en famille pour la majorité des festifs comme cela se fait au Japon. En Algérie, les douze sons de cloche de minuit donnent l'occasion aux bateaux de faire hurler leurs sirènes, et aux canons de la ville d'Alger de briser le silence de la nuit donnant ainsi l'occasion aux uns et aux autres de se souhaiter la bonne année.
Toutes les vieilles civilisations ont un nouvel an et forcément un calendrier leur permettant de se repérer dans le temps progressant inexorablement dans le nouveau temps à consommer. Le peuple juif organise les fêtes de fin d'année correspondant à son calendrier lunaire, pendant trois jours. Les peuples musulmans commémorent le nouvel an dénommé : «Mouharrem», en se basant sur le jour marquant le départ de La Mecque vers Médine en 622 du prophète Mohamed (QSSL) fuyant les menaces de mort de la tribu païenne des Ibnou Koreiches. Le nouvel an musulman «Aouel moharrem» n?est toutefois pas célébré en Turquie, pays musulman, selon le calendrier religieux des sunnites, mais selon le calendrier des «Chiites», le calendrier Norouz dont l'entame de l'année a lieu le 20 mars, le veille du premier jour du printemps.
Il existe d'autres calendriers, comme celui des Aztèques ou des Mayas qui étaient des calendriers religieux liés aux cycles saisonniers correspondants aux récoltes et semences, outre la culture du système dimensionnel du temps, aspiraient au bonheur des vivants.
Alors bonne fête et bonne année 2019 !