Algérie

Bon appétit


Bon appétit
Au commencement était le lait...maternel, s'entend. Cet élément essentiel nourrissant et lequel serait tout aussi essentiel, si ce n'est primordial, à l'auto-immunité de l'individu, rare, exception faite des nouveaux nés en milieu rural (d'ailleurs plus comme jadis) qui en bénéficient. Il existe désormais des produits de synthèse, fabriqués en laboratoires qui garantiraient la même chose et comble de l'ironie parfois mieux (c'est du moins ce qui est colporté par les lobbies concernés) que le lait maternel. Ce qui, en réalité, n'est qu'une pure bêtise. Ceci étant, si au commencement il y a le lait, l'essentiel est à venir et entre bien manger, manger sain et manger beaucoup, il y a un fossé que n'importe quel nutritionniste ne franchira pas allègrement. Et si l'Algérien mange beaucoup (enfin...pour celui qui en a la quotidienne opportunité), sur le plan calorifique il mange très faible. Pour ne pas dire tout simplement malsain. Se remplir la panse de produits du terroir très peu essentiels, mais dont le seul avantage reste bien entendu de tendre la peau du ventre n'est pas de grande utilité pour enrichir l'organisme humain ou contrarier toutes formes de carences. Loin s'en faut. C'est pourtant le cas, et si nos compatriotes passent la plus grande partie à sillonner les allées d'étals, réglementés ou non, cela ne veut pas dire qu'ils achètent ce qu'il faut et certainement pas ce qui leur est recommandé, d'ailleurs à travers un total surréalisme, par des nutritionnistes (lesquels parlent plus pour eux-mêmes) à la télévision et à la radio de consommer au moins une pomme par jour, de manger autant que faire se peut des fruits quotidiennement, des légumes. Or, au prix où coûtent les produits du terroir, il n'y a que la pomme de terre qui est accessible aux bourses des ménages. Et encore, est-il nécessaire de le souligner «il faudrait manger...Non ' ». Alors, lorsque le citoyen lambda est obligé de se «farcir» les recommandations des chamans de la télévision et de la radio, il ne peut que se tordre de rire ou ranger son potentiel désespoir pour un drame encore plus grand.


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