Algérie

Bombes de confection artisanale détruites à Médéa et Ain Defla



«Le projet de loi sur les hydrocarbures est utile et opportun», c'est ce qu'a estimé, hier, le professeur et analyste en économie, Mohamed-Chérif Belmihoub, sur les ondes de la radio algérienne. Intervenant à l'émission «l'Invité de la rédaction» de la chaine III, le même interlocuteur a affirmé qu'aujourd'hui, l'Algérie se trouve dans un état d'insécurité énergétique. A cet effet, il a souligné que «Le projet de loi sur les hydrocarbures est venu au bon moment, car il est utile et opportun».Selon le professeur et analyste en économie, Mohamed-Chérif Belmihoub, cette loi répond à des questions fondamentales, mais en même temps, elle est incomplète et ne règle pas le problème de l'Algérie en matière de politique énergétique», a-t-il poursuivi. Selon lui, elle est incomplète, parce qu'elle ne prend pas en considération toutes les questions que constitue l'absence d'une réelle politique énergétique nationale. «L'opportunité de cette loi pour trouver une solution au problème de la dépendance de l'économie algérienne des énergies fossiles, n'y décèle pas moins des insuffisances», a-t-il dit sur les ondes de la radio. Selon M. Belmihoub «l'Algérie n'a pas de politique énergétique». «Aujourd'hui, la question fondamentale, est celle de la consommation domestique de l'énergie», explique-t-il, tout en prévenant que «si l'on ne fait rien à ce niveau, quel que soit le niveau de production réalisé à l'avenir, il ne suffira pas». «Nous sommes dans une situation de croissance de la consommation interne d'environs 8%, 9%, voire 10%», a-t-il révélé, tout en considérant cette situation comme un handicap. Selon le professeur et analyste en économie, Mohamed-Chérif Belmihoub, ce projet de loi sur les hydrocarbures est peut-être venu afin d'améliorer la production et engager un débat sur la nécessité d'établir une politique prenant en compte, les aspects relatifs à la consommation interne. A ce propos, l'interlocuteur a appelé à initier un débat, dont la finalité devrait déboucher sur la mise sur pieds d'une «politique nationale de l'énergie», appuyée, par plusieurs et non pas une seule loi, comme c'est présentement le cas. Pour M. Belmihoub, «une telle politique, permettrait d'assurer au mieux la transition des énergies fossiles vers l'exploitation du solaire, mais aussi de décider, à titre d'exemple, à quels tarifs facturer la consommation ou comment organiser les mécanismes de subvention de l'énergie».


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