Un centre de détention de migrants clandestins ou illégaux à Tajoura (est de Tripoli) financé par l'Union européenne dans le cadre d'Accords secrets avec le gouvernement de Tripoli aurait été bombardé hier par un Mirage F1 (Un mig-23 selon une autre source) des forces de Khalifa Haftar. Le raid a causé la mort d'une soixantaine de migrants africains subsahariens et cinq policiers libyens.L'Armée nationale libyenne ou l'ANL de Khalifa Haftar a démenti son implication dans ce qui pourrait être considéré à juste titre comme un crime de guerre, mais la reprise des bombardements sur Tripoli par les miliciens de Haftar, moins de huit heures après ce drame, laisse entendre que la campagne de bombardements aériens massifs promise par le porte-parole de Haftar risque de provoquer d'autres bavures. Le ciblage d'un centre de détention de migrants illégaux par un avion de combat a provoqué un véritable carnage et a été vivement condamné par la communauté internationale. Des drones ont bombardé aujourd'hui l'aéroport international Mitiga de Tripoli pour le compte de Haftar. Et des avions de combat «anonymes» continuent de lâcher des bombes sur Tripoli.
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Posté Le : 06/07/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed El Ouahed
Source : www.lnr-dz.com