Algérie

Bolivie : marches contre le crime



La semaine dernière puis de nouveau lundi, quelques milliers de personnes ont manifesté contre l'insécurité, réclamant le rétablissement de la peine de mort pour les violeurs et assassins et une protection policière accrue. Dimanche, des habitants d'El Alto se sont heurtés à des policiers, blessant trois d'entre eux selon les autorités, alors que la police intervenait pour empêcher le lynchage d'un voleur sur une place publique. La grogne sur l'insécurité a enflé à El Alto ces dernières semaines après une série de meurtres. A choqué en particulier, il y a dix jours, le meurtre de deux journalistes, frère et s?ur , victimes présumées de «cogoteros», un type de gang qui sévit à El Alto. Les «cogoteros» se font passer pour des chauffeurs et des passagers de véhicules de transport public et étranglent et délestent les passagers isolés qui y montent. Depuis janvier 40 personnes ont été tuées à El Alto, victimes de la délinquance, selon les associations de résidents. La peine capitale, abolie en Bolivie depuis 15 ans, «n'existe pas» selon la Constitution de 2009 et la peine maximale est de 30 ans de prison sans remise de peine. Mais les lynchages ne sont pas rares: une quinzaine par an à El Alto ces dernières années, selon la police.


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