Bois des Pins Hydra - Le chantier de la Honte

AFFAIRE DU PARKING DE LA CITÉ BOIS DES PINS À HYDRA La justice statuera sur le projet L'AUDIENCE a été marquée par la présence des moudjahidate Louisette Ighil-Ahriz, Fatma Ouzeguen et Djamila Bouhired. Le juge des référés s'est penché le 25 juillet 2011 sur l'affaire de la construction du parking dans la cité Bois des Pins (Hydra). Le procès a été reporté par le tribunal administratif de Bir Mourad-Raïs au 1er août prochain. Ce report est motivé par le fait que les habitants ne savaient pas à qui ils avaient affaire. Il y a eu donc absence de la partie adverse. Les habitants avaient déposé plainte depuis quelques jours. Ils soupçonnent une « manœuvre administrative qui vise à gagner du temps et continuer le massacre de l'espace vert et des arbres centenaires qui se trouvent sur le lieu du chantier en poursuivant les travaux». Au commencement des travaux de ce projet, le 10 juillet dernier, des émeutes d'une rare violence ont été enregistrées dans cette cité entre les habitants qui veulent à tout prix préserver leur cadre de vie et les forces de l'ordre. Plusieurs blessés ont été dénombrés parmi les habitants et des interpellations ont été enregistrées. « Tout le monde s'attendait à ce que le procès ait lieu mais à la surprise générale, la partie adverse dont on ignore la cause ne s'est pas présentée et le procès est reporté », nous a déclaré un témoin présent dans la salle d'audience. Les moudjahidate Louisette Ighil-Ahriz, Fatma Ouzeguen et Djamila Bouhired étaient présentes dans la salle en signe de solidarité et de soutien aux habitants de la cité Bois des Pins. Des militants politiques, notamment du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) étaient également présents lors de ce procès pour soutenir les habitants. Ces derniers estiment qu'il est urgent d'arrêter les travaux du chantier présenté comme étant un parking mais « qui cache en réalité un autre projet qui comprend entre autres un centre commercial ». Sur le lieu du chantier, les agents de l'ordre ont imposé un quadrillage pour parer à toute éventualité et permettre la poursuite des travaux. Rappelons que le 10 juillet dernier, des affrontements ont éclaté entre les habitants de la cité qui se sont rassemblés à l'intérieur du parc pour empêcher le démarrage des travaux de construction d'un parking pour véhicules automobiles à proximité de leurs lieux d'habitation et les forces de l'ordre. Les habitants ont assuré alors et dénoncé qu'ils n'ont été à aucun moment consultés au sujet de l'utilité de ce projet érigé dans un espace vert qui abrite des arbres centenaires.