Algérie

Boghni. Rebondissement dans l?affaire des logements squattés



Le feuilleton des logements squattés dans la wilaya de Tizi Ouzou n?est pas près de son épilogue. A Boghni, les quelque 70 familles qui se sont emparées de logements sociaux, sans qu?ils ne leur soient attribués depuis 2001, se sont mobilisées pour revendiquer leur régularisation. Au moment où le tribunal de Draâ El Mizan tarde encore à trancher cet épineux dossier, pour l?ensemble des daïras qui relèvent de sa compétence territoriale (Ouadhias, Boghni, Draâ El Mizan et Tizi Ghennif), les squatters de Boghni sont montés au créneau, en tenant un rassemblement devant le siège de la daïra la semaine dernière pour exiger des autorités locales leur régularisation dans les logements qu?ils ont pris d?assaut il y a plusieurs années. Selon des représentants de ces contestataires, le chef de daïra s?est engagé à régulariser les squatters dont les dossiers de demande de logement sont au niveau de l?administration locale. Toutefois, ce dernier a exigé des squatters d?évacuer les lieux pour n?y revenir qu?après la délivrance des décisions d?attribution. Cette proposition n?a pas convaincu les squatters qui, à leur tour, exigent la délivrance des décisions en question avant d?évacuer les lieux ou à défaut, un « lieu de recasement provisoire dans le cas où la justice décide de nous expulser ». A l?instar des autres localités de Tizi Ouzou, pas moins de 70 logements à caractère social ont été squattés à la faveur de la confusion provoquée par les évènements tragiques du printemps 2001. Ces logements ont été réalisés sur trois sites dans le cadre des programmes APC/Cnep près de dix ans avant leur occupation illégale. Ce n?est qu?après avoir constaté que l?administration locale tarde à distribuer lesdits logements que les squatters ont surgi. Certains d?entre eux ont affirmé qu?ils ont déposé des dossiers de demande de logement depuis plus de vingt ans. Reconnaissant le caractère illégal de leur action, ces derniers ont affirmé qu?ils acceptent de se soumettre à une enquête administrative auprès des administrations, tels la CNL (Caisse nationale de logement), la daïra, l?APC, la Slep (Subdivision de logement et de l?équipement public), et l?Opgi.


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