Le terroriste Benari fait trembler la ville
Le groupe terroriste qui a été repéré plusieurs fois, rôdant depuis un certain temps autour des localités de la région de Boghni, commence à s’aventurer jusque dans les quartiers périphériques de cette ville.
Selon nos sources, le groupe serait conduit par un certain Benari, fils d’un ancien ouvrier marocain établi depuis les années 1950 dans cette ville. Benari a débuté sa «carrière» comme voleur, drogué et même dealer à El Harrach où sa famille vivait avant de déménager, à l’indépendance, en Kabylie. Une fois monté au maquis, son seul but était, semble-t-il, d’amasser un gros magot. Aussi, les multiples faux barrages et autres extorsions de fonds dans la région sont-ils tous signés de cette bande, selon certaines sources.
Devant l’absence des gendarmes -la brigade de Boghni étant délocalisée suite aux événements de Kabylie-, Benari a senti lui pousser des ailes et, avec ses acolytes, il ose depuis quelque temps s’aventurer jusque dans le quartier de la cité dite des 60 logements, là où habitait sa mère avant qu’elle ne retourne à El Harrach. Dans ce quartier, il a l’habitude de forcer d’anciens voisins à apporter à manger à sa bande. Sous la menace de représailles et face à une trentaine de bandits armés, la plupart de kalachnikovs, les gens se plient au diktat de celui qui est considéré comme la lie de la société. Benari est aujourd’hui réellement craint par les pauvres gens qui disent que le cauchemar ne prendra fin qu’avec l’élimination de ce criminel. Boghni tremble devant ce groupe qui semble échapper, pour le moment, à toutes les opérations menées par les forces de sécurité. Servi par une chance de pendu, Benari se croit invincible et nargue les forces de l’ordre. On le dit ici et là, et quand on l’attend sur le CW128 on le retrouve sur la RN30, tendant un faux barrage; ou encore, quand on pense qu’il est en ville à Boghni, il est à Boumahni dans le massif forestier. Analphabète aussi bien en arabe qu’en français, Benari dont le seul diplôme est sa kalachnikov se permet de héler, lors des faux barrages, des barbes blanches et des gens versés dans les Saintes Ecritures pour leur donner sa vision de la religion, une vision simpliste et réduite à de simples clichés collectés ici et là, clichés agrémentés d’une coloration wahhabite.
M. Chabane
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 13/09/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com