Le changement intervenu à la tête de la direction de la Bibliothèque nationale d'Alger (BNA) n'a pas eu des résultats escomptés sur la situation des étudiants, mais aussi sur les nombreux travailleurs.
Les employés, quelque 400 tous services confondus, réclament une prise en charge de leurs problèmes. « Le virement de la paie ne se fait jamais à temps et dans les délais fixes, ce qui nous oblige à nous endetter. Même la prime de rendement a été biffée de notre fiche de paie. Le changement de comptables complique davantage l'opération », relève un employé qui assure que l'approche de l'Aïd rend la situation des travailleurs, pour la plupart ayant des familles à leur charge, plus difficile. « On n'assure plus notre transport depuis au moins six mois. L'administration explique l'abandon de ce moyen par son budget insuffisant », se plaint-il.Selon les employés, le ministère de la Culture, tutelle de la BNA, ne peut prendre en charge une telle structure. « Une autre institution, par exemple la présidence de la République, est plus apte et s'occupera mieux d'une structure aussi importante que la Bibliothèque nationale. Preuve de l'abandon, la direction est assurée toujours par un intérimaire sans grand pouvoir. Aucun responsable n'a été nommé plusieurs mois après le départ de Amine Zaoui », assurent des employés en affirmant que la structure n'a jamais été modernisée : le même mobilier sert toujours et des micros étaient installés pour les recherches des étudiants mais vite enlevés.
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Posté Le : 09/08/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nadir Iddir
Source : www.elwatan.com