La fièvre catarrhale ovine, appelée communément Blue Tongue, fait encore
parler d'elle. 669 têtes d'ovins ont été touchées dont 177 cas mortels. « Ce
taux de mortalité reste insignifiant si on le compare aux effectifs du cheptel
dont dispose l'Algérie, et qui est évalué à 20 millions de têtes », ont précisé
des responsables du ministère de l'Agriculture et le développement rural qui, à
travers un communiqué rendu public, ont fait état de 164 foyers de cette
maladie. Le département de Benaissa s'est voulu rassurant en affirmant que la
situation est « totalement maitrisée » par les services vétérinaires et qu'elle
n'aura aucun effet sur le marché du mouton pour l'Aïd Al-Adha : « que se soit
pour la disponibilité de la viande ovine ou pour son prix ». Le chargé de la
communication, Djamel Barchiche, a affirmé que des opérations de désinfection
de grande envergure ont été menées par les services vétérinaires du ministère
de l'Agriculture en collaboration avec l'Institut national de protection des
végétaux (INPV). A Cela s'ajoute le programme de prévention contre cette
maladie mis en place par la tutelle et qui est fonctionnel à longueur d'année ;
sans omettre, bien entendu, les campagnes de sensibilisation destinées aux
éleveurs à même de prémunir le cheptel ovin contre la maladie de la langue
bleue.
Les responsables du ministère de
l'Agriculture rassurent que cette maladie est non contagieuse. Il s'agit d'une
maladie exclusivement animale et il n'existe aucun risque de contamination pour
l'homme. A noter que la maladie de la langue bleue est transmise d'un animal à
l'autre par des moucherons. L'apparition des foyers de la Blue Tongue dans les
régions centre et du sud-ouest a été favorisée par l'augmentation de l'activité
vectorielle et son caractère saisonnier. Enfin, pour lutter efficacement contre
cette maladie animale, les responsables du secteur de l'Agriculture sollicitent
les éleveurs, en leur demandant de s'organiser dans des coopératives pour mieux
les prendre en charge et éviter à ce que ce genre de maladie se propage. «
C'est ainsi qu'on s'orientera vers le professionnalisme et aller d'une logique
de lutte à une logique de prévention », estiment les responsables du ministère
de l'Agriculture.
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Posté Le : 28/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Aziza
Source : www.lequotidien-oran.com