Algérie

Blocage de la cession du patrimoine de la wilaya


L’APW réussira-t-elle à relancer l’opération ? L’agenda du travail pour la prochaine rentrée sociale 2008-2009, se présente très chargée pour les gestionnaires de la ville, notamment, pour les élus de l’assemblée populaire de wilaya.Plusieurs dossiers hérités de l’assemblée sortante demeurent en suspens, et le report de leur programmation d’une session à une autre incite à moult interrogations. A la tête de ces dossiers figure la cession du patrimoine de la wilaya qui devait être assainie par l’ancienne assemblée. La cession des biens de la wilaya, notamment, les anciens logements de fonction répond à une exigence sécuritaire et urbaine tel que l’avait signalé les ministres des départements compétents. Explication, une grande majorité des logements de fonction des commis de l’état étaient affectés dans les années passées dans les cités ordinaires «populaires». Les données et les circonstances actuelles ne sont plus les mêmes, étant donné, que la wilaya est dotée depuis cinq années déjà d’une cité administrative équipée de l’ensemble des commodités nécessaires au confort et surtout à la sécurité de ces hauts fonctionnaires, à l’instar de ce qui est en vigueur dans la capitale et dans bien d’autres grandes villes du pays. Ainsi, le maintien de ces logements sous la tutelle et la gestion directe de la wilaya, s’avère infondée. Pire encore, cette situation augmente les charges financières assurées inutilement par la wilaya, surtout lorsqu’on sait que ces logements n’ont plus la même vocation pour laquelle ils ont été affectés. L’autre dossier qui jouit d’une certaine priorité et intérêt par les gestionnaires de la wilaya, est l’aménagement urbain dont les contours devaient être définis, il y a plus de six ans. Les élus de la wilaya sont appelés à fixer les normes et les critères de base auxquels devraient s’astreindre les différents intervenants dans l’urbanisme de la wilaya. Une démarche qui s’impose plus que jamais à la lumière de bidonvilisation qui secoue la ville d’Oran depuis près de deux décennies. Sachant que la wilaya d’Oran a été le berceau d’une charte d’aménageur urbain qui a été retenu comme un document officiel par le ministère de l’habitat. Malheureusement, les fondements de cette charte sont loin d’être visibles sur le terrain. Ni le cachet architectural, ni la couleur du ravalement des façades, ni la gestion des espaces communs ne sont respectés dans cette wilaya qui constituait, dans un passé pas très loin, un modèle et une référence pour les études des grands architectes et aménageurs des quatre coins du monde. Amel S.
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