Algérie

Blida Université, rien à l'horizon



Au cours de laconférence de presse qu'a organisée le recteur de l'université SaâdDahlab, le Pr. Baba Ahmed Abdelatif, à la fin de la semaine écoulée, la rentréeuniversitaire 2007/2008 est annoncée calme et normale puisque aucun arrêt decours ou autre perturbation ne pointe à l'horizon. Ceci est dû, selon l'orateur,au règlement par la tutelle de la majorité des problèmes rencontrés par les unset les autres. Même l'épineuse question des salaires n'a pas été brandie parles enseignants puisque débattue en haut lieu et l'annonce d'augmentationssubstantielles n'ont fait que conforter la tendance à l'apaisement. Selon lerecteur, la population estudiantine de Blida sera de près de 50.000, dont12.000 en post-graduation, 13.266 nouveaux inscrits contre une prévisiond'environ 5.500 nouveaux diplômés qui quitteront l'université. Un déficit enplaces pédagogiques se fera donc sentir mais sera résorbé par les 2.000nouvelles places récemment réceptionnées, 2.500 autres qui seront récupéréesdans des amphithéâtres anciens après leur réhabilitation ainsi que par l'augmentationdu volume horaire, et l'exploitation de l'après-midi de jeudi.En outre M. Baba Ahmed a affirmé que «sinous utilisons rationnellement les places pédagogiques actuelles, nous pourronsfacilement combler le déficit». Il explique ce fait par le grand nombred'étudiants inscrits en faculté des sciences humaines et sociales (70%), alorsque celles des mathématiques et des filières techniques, ne représentent qu'uneinfime partie des étudiants. Donc en utilisant les structures de la facultéayant le plus petit nombre, on arrivera à combler le déficit.En outre, plusieurs chantiers serontréceptionnés durant l'année universitaire 2007/2008, comme le nouveau rectorat,40 bureaux pour les professeurs et le centre médico-social, qui permettra unemeilleure prise en charge médicale aussi bien du personnel (enseignant etautres) que des étudiants, ainsi que le centre intensif de l'enseignement deslangues qui prendra en charge l'enseignement des langues étrangères (français,anglais, allemand, italien,...) pour répondre aux besoins exprimés par leministère de l'Education nationale, surtout pour le français et l'anglais.A une question concernant la probableprivatisation des universités, le recteur a affirmé que «les universitésalgériennes ne sont pas à vendre et ne le seront jamais, même si despartenariats avec des étrangers sont envisageables, ce sera toujoursl'université algérienne». En outre, le conférencier a rappelé que le plan dedéveloppement des universités s'étend jusqu'en 2015, ce qui rend peu probableleur privatisation.


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