Algérie

Blida Une nouvelle ère se dessine



Blida ville des roses, Blida la reine de la Mitidja, Blida wilaya martyre, Blida wilaya combattante, Blida, la ville de Rabah Dariassa et de Baya l'enchanteresse, de Abderrahmane Aziz et de Sidi Abdelkader, s'est tournée vers l'avenir que chacun devine radieux et plein de bonheur. Peut-être que c'est sa proximité de la capitale qui lui porte de l'ombre et qui l'a fait vivre des moments vraiment difficiles durant la guerre de libération nationale premièrement, puis durant les années de feu et de terrorisme que toute la wilaya a subies dans sa chair et dans ses institutions. Etant en même temps en rase campagne et en montagne, la wilaya de Blida a attisé toutes les convoitises. Durant ces durs moments de la décennie noire, ceux qui accomplissaient des assassinats ou qui étaient recherchés par les autorités ne pouvaient rester à Alger et venaient donc, tout naturellement, profiter des multiples cachettes des montagnes de l'Atlas blidéen. Cette situation a porté préjudice à des habitants qui étaient soupçonnés de prêter aide et assistance aux personnes recherchées. Pour aller de L'Arba à Blida, il fallait se rendre à Alger et emprunter l'autoroute et surtout éviter d'y aller trop tôt le matin ou de revenir au crépuscule. Tous les jours, il y avait une tête qu'on retrouvait dans un sac-poubelle, un corps méconnaissable, et tous les jours on entendait des rafales ininterrompues de mitraillettes, des explosions qui faisaient sursauter les plus blasés. Puis, petit à petit, le calme revint, la paix et le sourire retrouvèrent leur place dans les villages et les douars, les mariages commençaient à être célébrés sans appréhension et les places publiques retrouvaient les petites foules qui discutent. Et, depuis plusieurs années, les citoyens ont presque oublié, même si, de temps en temps et au rythme des attentats commis à Alger, Boumerdès ou Tizi Ouzou, ils se remémorent ce qu'ils ont vécu durant les années 90. Peut-être que nous ne devons plus parler de cette sombre période de l'histoire toute proche de notre pays mais il convient aussi de rappeler les durs moments vécus pour apprécier à leur juste valeur ceux que nous vivons actuellement. Après une période de flottement, la wilaya a repris sa place dans la vie nationale et les projets sont lancés les uns après les autres. Pour les logements, l'année 2007 a vu le lancement de près de 11.000 unités réparties entre le social qui a eu la part du lion, le LSP et les programmes AADL... La plupart de ces logements ont été terminés et ceux qui restent sont dans un état avancé. D'ailleurs M. Hocine Ouadah, l'actuel wali de Blida, multiplie les visites sur le terrain et a l'oeil sur tout afin que les travaux soient terminés dans les délais et surtout dans les normes. D'ailleurs, il a lancé plusieurs bureaux d'études et entreprises de réalisation pour une étude mal faite ou une finition incomplète. Toujours dans le cadre de l'amélioration du bien-être du citoyen, un ambitieux programme a été lancé et connaît un début d'exécution sur le terrain qui montre déjà ses fruits: il s'agit de l'amélioration de vie des citoyens en ravalant les façades des immeubles qui étaient lépreuses, en revêtant les rues et ruelles des villes, des villages et même des douars retirés, en portant le taux de pénétration du gaz naturel à 38% et l'électricité à près de 99%, en organisant des rencontres régulières entre le wali, les membres de l'exécutif et les citoyens afin d'écouter leurs doléances et prendre sur-le-champ les mesures qui s'imposent et enfin en lançant tous les programmes qu'ils soient sectoriels ou locaux sans retard. D'ailleurs et malgré les douze années de retard pris par la wilaya dans son développement, tous les secteurs de la vie socio-économique ont connu un regain d'activité significatif et la visite du Président Bouteflika que nous pouvons qualifier d'historique surtout dans certaines régions de la wilaya (Meftah, L'Arba, Hammam-Mélouane, par exemple) a aussi contribué à relancer beaucoup de projets et a fait renaître moult espoirs dans les coeurs des habitants. Pour l'éducation, des dizaines d'écoles ont été réalisées, d'autres agrandies, portant le taux de remplissage de 45-50 à moins de 35 élèves par classe. Pour les télécommunications, nous pouvons voir que le téléphone fixe, l'internet à très haut débit, les stations de téléphonie mobile ont pénétré partout, même en haut des montagnes ou dans des douars lointains et enclavés. La couverture sanitaire est, elle aussi, parmi les meilleures sur le territoire national puisque de Djebabra, à l'extrême Est de la wilaya, à El-Affroun à son extrême Ouest, il n'y a pas une agglomération, aussi petite soit-elle, qui n'a pas sa polyclinique ou au moins son centre de santé. Sans parler du CHU Frantz Fanon de Blida qui s'agrandit du point de vue infrastructures et qui se met au diapason des grandes découvertes médicales pour une prise en charge de plus en plus efficace des malades qui viennent aussi d'autres régions de l'Algérie profonde. L'administration connaît aussi une grande révolution puisque, et malgré quelques exceptions, la relation de l'administré avec les agents se base depuis quelque temps sur un respect mutuel que ce soit au niveau central (wilaya) ou au niveau des daïras ou des autres services ayant un contact direct avec les citoyens. Ainsi et en dépit des durs moments qu'a connus cette région, en dépit des dizaines d'infrastructures étatiques détruites, en dépit de ceux qui ont voulu mettre à genoux l'Algérie, nous voyons que à la wilaya de Blida, à l'instar des autres wilayas du pays, et grâce à ses dirigeants et aux hommes intègres, la vie reprend ses droits et le sourire refleurit sur les lèvres de nos enfants.


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