Algérie

Blida : Un malade mental sème la panique au centre-ville



Un jeune homme, probablement la vingtaine, a semé la terreur, jeudi matin, à Bab Essebt, en plein centre de Blida.Et pour cause, cette personne, atteinte de troubles mentaux, s'est «amusée» à arrêter des voitures pour en casser les pare-brise. Torse nu, il se mettait au milieu de la route et forçait les automobilistes à s'arrêter dans le but de commettre son acte.
Il semblait à l'aise? Ainsi, et en un peu plus d'une minute, plusieurs véhicules ont vu leurs pare-brise voler en éclats, suite à des «acrobaties» à la Bruce Lee.
On est pourtant au c?ur de Blida, mais aucun policier n'est arrivé à temps ! Selon une vidéo qui a retransmis une partie de la scène, les automobilistes concernés sont restés bouche bée et ont évité toute altercation.
Il a fallu l'intervention des passants pour arrêter ce malade et le mettre hors d'état de nuire. Cet événement en dit certainement long sur l'existence, dans nos villes, de malades dangereux et capables de commettre des crimes vu leur état de santé mentale.
Censés être internés et soignés dans des services relevant de la médecine psychiatrique, ils errent malheureusement dans les rues et constituent un danger pour les personnes et l'ordre public. «Les vrais coupables sont les autorités locales, particulièrement les walis et les procureurs de la République, et non pas les malades mentaux», insiste un psychologue exerçant à Blida.
Et de poursuivre : «Le malade casseur de pare-brise pouvait facilement s'en prendre aux enfants et commettre l'irréparable.
Heureusement qu'il n'avait pas un objet contondant sur lui. Toujours est-il que les autorités concernées doivent agir en urgence pour placer les malades mentaux là où il faut. Il y a danger pour eux?et pour la société.»
Malgré la présence dans la ville d'un important hôpital psychiatrique, les malades mentaux à Blida ne sont pas automatiquement internés et pris en charge dans cet établissement. On les trouve un peu partout dans la ville, au milieu de la foule même.
Et il y en a certains qui arrivent à s'enfuir de l'hôpital, remettant en question la sécurité au sein de l'établissement.


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