Blida: Un chantier qui piétine

Entamé voilà plus de deux années, le dédoublement de la RN 29 piétine et les travaux sont à l'arrêt depuis la fin du mois d'octobre 2008. Plusieurs tronçons sont terminés et goudronnés depuis belle lurette mais sur une seule voie, la deuxième étant toujours dans son état initial, délabrée, pleine de nids-de-poule et peu large. En outre, les tronçons nouvellement réalisés se dégradent très vite, avant même qu'ils soient utilisés et les riverains ou les employés de l'entreprise chargée de la réalisation y mettent régulièrement de grosses pierres, des troncs d'arbres ou tout autre matériau qui empêche les voitures d'y circuler. Cet état de fait cause un ralentissement de la circulation, d'autant plus que tous ceux qui se rendent à Blida ou en viennent sont obligés d'emprunter cette route, car celle qui la désengorgeait en passant par Chébli est toujours fermée à cause du point sur l'Oued El-Harrach qui accuse un retard inexplicable dans sa réalisation. En effet, ce pont, datant de 1881, a été emporté par les eaux en furie il y a plus de deux années et l'entreprise chargée de sa réalisation avait donné six mois comme délai mais, à ce jour, le projet est oublié et les multiples problèmes rencontrés sur place n'ont fait que différer sa remise en service. C'est donc un calvaire aussi bien pour les automobilistes que pour ceux qui empruntent les transports de voyageurs que d'emprunter ce tronçon de la RN 29, compris entre l''Arba et Bougara, et les taxieurs le refusent catégoriquement. Certains automobilistes préfèrent aller jusqu'aux Eucalyptus, puis prennent la voie express qui passe par Baraki pour se rendre à Blida, parcourant ainsi près de 20 km en plus, mais en roulant normalement et surtout sur une chaussée digne de ce nom. Heureusement qu'il y a quand même une certaine satisfaction en constatant que la deuxième partie du contournement de Bougara est presque terminée et qu'elle sera certainement réceptionnée d'ici le début de l'été.