Comme d'habitude, les Blidéens ont passé le mois de Ramadhan et l'Aïd El Fitr dans la saleté !A ce jour, les rues de Blida puent encore et donnent une image désolante à une ville connue pourtant jadis par ses roses. Les déchets sont partout. Dans les cités, en plein boulevard, sur les trottoirs, à côté des souks. A Bab Dzaïr, en face de l'agence Air Algérie, les ordures sont à même le sol depuis plusieurs mois, donnant une vilaine image de la ville, d'autant plus que cette agence est fréquentée, notamment par les touristes et les étrangers. Au quartier Bab El Khouikha, les ordures encombrent le sol, à défaut d'un ramassage régulier'Et les exemples sont légion !
L'Epic chargé du nettoiement de la ville semble être finalement un véritable fiasco. Très efficace à ses débuts, cet établissement a vite démontré ses limites et n'arrive pas à assurer une propreté convenable à la ville. Au début, il était question d'un manque de financement, mais aujourd'hui, l'Epic a bénéficié d'un budget conséquent d'un montant de vingt milliards de centimes, mais pour un piètre résultat. Une situation plus que dangereuse car elle favorise l'apparition inquiétante de moustiques et de rongeurs. Pour M. Kara, une commande de camions et autres matériels destinés au nettoiement a été faite, il y a environ une année. «Les procédures liées au code du marché engendrent beaucoup de retard. Les avis d'appel d'offres infructueux nous pénalisent aussi», a-t-il déclaré.
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Posté Le : 13/08/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Benzerga
Source : www.elwatan.com