Algérie

Blida: Report de l'affaire de l'attaque terroriste du camp de vacances



Tout le monde s'en souvient, le mois de juillet 2006 a été mortel pour 5 personnes qui se trouvaient en vacances dans un camp appartenant à Naftal, au niveau d'une plage à Tipaza. Pour rappel, 32 familles, dont des membres travaillaient pour Naftal, se trouvaient dans ce camp pour y passer quelques jours de vacances et se reposer, quand elles ont été attaquées par un groupe terroriste. Quatre gardes communaux, chargés de la protection du camp et un citoyen qui se trouvait là avec sa famille, ont été tués, alors que d'autres ont été blessés. Les terroristes envahirent alors le camp et délestèrent les hommes de l'argent qu'ils avaient sur eux et les femmes de leurs bijoux. Ils incendièrent ensuite plusieurs voitures ainsi que des tentes. Ils s'emparèrent aussi des armes des gardes qu'ils ont assassinés. D'autres membres du groupe terroriste s'étaient embusqués sur la route qui mène au camp et ont attaqué les soldats qui étaient venus prêter main forte aux familles attaquées. Un sous-lieutenant fut alors blessé et les terroristes purent s'enfuir dans les forêts avoisinantes. Aussitôt après l'attaque, la compagnie de la police militaire qui entama l'enquête découvrit un calepin qui s'avéra être celui d'un des membres du groupe terroriste. Le calepin comportait des noms et des numéros de téléphone qui permirent aux enquêteurs de situer les responsabilités et d'arrêter certains des membres du groupe. L'accusé principal dans cette triste affaire est le dénommé B.A. 47 ans qui affirma devant le juge d'instruction que son nom et son numéro de téléphone étaient connus de beaucoup de monde car il pratiquait la Roqia et qu'on l'appelait souvent. Mais son casier judiciaire comporte une condamnation à trois années de prison ferme en 1999, pour avoir encouragé des jeunes à rejoindre les groupes terroristes. Il fut relâché ensuite dans le cadre de la liberté conditionnelle. Alors que certains membres du groupe sont toujours en fuite, les policiers ont réussi à arrêter et à présenter à la justice le dénommé H.M. qui nia sa participation à l'attaque du camp tout en reconnaissant avoir rejoint les groupes terroristes dans les monts de Gouraya une semaine avant cela. Il informa les policiers que son rôle consistait à transporter la nourriture et les médicaments d'un point à un autre, selon les obligations du moment. En outre, il affirma que c'est Katibet El-Ançar, composée de 10 éléments, qui avait perpétrée ce lâche attentat. D'autres accusés dont les noms et les numéros de téléphone se trouvaient sur le calepin ont nié se connaître et ont même affirmé qu'ils n'avaient rien à voir avec ces numéros. Pourtant, l'enquête menée par les services de sécurité avait prouvé que plusieurs conversations avaient eu lieu à travers ces numéros de téléphone, ce qui veut dire que leurs propriétaires se connaissent. Quoi qu'il en soit, la cour a préféré reporter le jugement à la prochaine session.




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