Cette situation dure depuis plusieurs années, et le laxisme de ceux sensés réguler l'activité dans ce créneau est flagrant. Des chutes causant des blessures graves sont enregistrées presque quotidiennement en raison des démarrages en trombe sans que les usagers occupent leur siège et pour d'autres, mis pied à terre. Ils ont été plusieurs fois traînés par terre. Des étudiants venant de l'université Saâd Dahleb se voient aviser dès le départ que l'arrêt Ben Yamina au niveau d'Ouled Yaïch ne sera pas respecté.Dans leur course infernale, à qui embarque le maximum d'âmes par centimètre carré, un autre comportement, très dangereux qui commence à prendre de l'ampleur est celui consistant à raccourcir les itinéraires en empruntant des ruelles étroites ou à rebrousser chemin n'importe où, n'importe comment. En face de l'université, des transporteurs, pour accéder au couloir menant vers Ouled Yaïch en sens inverse, n'hésitent pas à exécuter des virages nets de 180 degrés en chevauchant carrément sur la bande, surélevée par deux trottoirs, destinée à la séparation des voies aller et retour.Au grand dam du code de la route et du cahier de charges réglementant cette activité, le désordre criminel, impunité oblige, se duplique un peu partout et l'on continue encore à compter des morts en raison de l'excès de vitesse, du non-respect du sens interdit ou autres. La situation se dégrade en raison du laisser-aller des services concernés. Les désagréments se font au quotidien et le contribuable est en droit de demander l'intervention de la tutelle qui, faut-il le rappeler, ne se fait que plus absente, eu égard de ce que tout le monde constate de visu.
Posté Le : 08/10/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Abdelli Mohamed
Source : www.elwatan.com