Après avoir marqué quelques réticences à
l'encontre de certaines dispositions de la LFC 2009, surtout celles concernant
l'obligation de ce qu'il est convenu d'appeler «49/51», les Turcs sont de
nouveau tentés par l'aventure algérienne, surtout après la visite de leur
ambassadeur à Blida où il a rencontré les membres du CEIMI (Club des
entrepreneurs et industriels).
En effet, le CEIMI a accueilli ce jeudi,
une importante délégation composée d'une dizaine d'hommes d'affaires turcs
conduite par le gouverneur de la ville d'Adana et le président de la chambre
d'Industrie. Le chargé des affaires économiques de l'ambassade turque à Alger a
demandé aux membres du CEIMI d'examiner les quatre dossiers présentés par des
opérateurs turcs qui veulent investir en Algérie, dans les domaines de
l'industrie et du bâtiment.
Lors de son allocution de bienvenue, le président du CEIMI, M.
Abdelkader Aggoun, a rappelé toutes les dispositions prises par le gouvernement
algérien pour faciliter l'investissement étranger en Algérie et a exhorté les
industriels turcs à visiter le pôle industriel du CEIMI.
Pour sa part, M. Ilhan Atis, gouverneur de la ville d'Adana, l'une
des plus industrialisée de Turquie a affirmé que cette visite, la première du
genre de cette importance, et surtout à Blida, permettra aux relations
économiques entre les deux pays de s'épanouir et de s'élargir à d'autres
domaines: «notre chambre d'Industrie a lancé dernièrement, plusieurs programmes
afin d'élargir la coopération économique de la ville avec les pays voisins »,
a-t-il continué, tout en rappelant que l'Algérie constitue un point essentiel
pour les investisseurs turcs, surtout pour leur permettre d'élargir leur champ
d'action vers l'Afrique. Quant à M. Umit Ñzgümüç, le président de la chambre
d'Industrie d'Adana, c'est la présentation des potentialités industrielles de
sa ville qu'il a voulu faire connaître aux hommes d'affaires algériens, surtout
comme la production de textile, d'huile végétale, de fonte de métal, de pièces
de rechange, de produits chimiques, de matière plastique, de meubles et
d'industries alimentaires, qui ont porté le PIB de cette ville à 24 milliards
de $ US.
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Posté Le : 19/10/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Tahar Mansour
Source : www.lequotidien-oran.com