Blida: Les mendiants envahissent l'autoroute

Depuis quelques mois, un nouveau phénomène s'installe sur nos autoroutes, principalement dans les points où la circulation est au ralenti. En effet, dès qu'il y a un bouchon ou des travaux, nous pouvons remarquer une dizaine de femmes qui parlent le dialecte syrien, parfois algérien, qui viennent chacune un bébé dans les bras et se mettent au milieu de la chaussée, demandant l'aumône aux automobilistes. Certaines mettent leurs bébés dans des poussettes et les emmitouflent dans des couvertures pas si chaudes que cela. Où que se trouve le bouchon, même loin de toute agglomération, elles sont là, du matin au soir et disparaissent dès que la circulation reprend son cours normal pour aller ailleurs. Personne ne sait comment elles sont arrivées là, surtout avec leurs bambins, alors que les bébés sont invisibles, emmitouflés dans les couvertures, de telle sorte que nous nous demandons si ce ne sont pas des poupées qu'elles portent, surtout que l'automobiliste, en général, passe sans chercher à comprendre. Elles avancent vers les voitures, postées à cinq ou six mètres l'une de l'autre, et demandent quelques pièces de monnaie. Les Algériens sont connus pour leur bon c?ur et, souvent, nous voyons une main sortir de la vitre baissée et remettre de l'argent à la femme. Nous avons cherché les hommes, il n'y en a que rarement qui demandent l'aumône mais il y a toujours au moins un avec les femmes, posté non loin et surveillant les alentours. Vu les endroits où elles se positionnent, nous pouvons comprendre qu'elles sont venues en véhicule, soit en taxi car il n'y a aucun arrêt de bus alentour, soit en voiture particulière, et c'est plus plausible. Dans ce cas, il faut dire qu'il s'agit d'un réfutable travail qu'elles effectuent. Pour le compte de qui ' On ne saurait le dire, mais les questions se posent d'elles-mêmes. En tous les cas, ce qui se remarque le plus, c'est qu'elles occupent le milieu de l'autoroute, demandent l'aumône, sans qu'aucune autorité ne vienne les en empêcher, car il y a danger aussi bien pour elles que pour les automobilistes.