Algérie

Blida: Les médecins en formation



Afin de faire bénéficier le médecin généraliste des dernières technologies et découvertes médicales, l'association des médecins généralistes de Blida organise un cycle de formation au cours de l'année, qui a touché plusieurs pathologies. La neuvième et dernière formation a eu lieu, ce jeudi, et a concerné la dépression et la panique, ainsi que le tabagisme dont la journée internationale sera célébrée, demain. En effet, l'objectif de cette journée est de vulgariser la dépression et la panique pour que ces deux pathologies soient prises en charge par le médecin généraliste, surtout dans leur état bénin. Le Pr Mohamed Amine Bencharif a, dans son intervention, affirmé que: «cette formation permettra au médecin généraliste de diagnostiquer une dépression et de prescrire le traitement adéquat, surtout que le malade se présente, en premier lieu, chez le médecin généraliste». Il rappelle qu'il existe plusieurs types de dépression à divers degrés de gravité et le médecin doit savoir exactement quel traitement prescrire, sans risque d'erreur grave car les complications peuvent amener le patient jusqu'au suicide ou tomber dans une dépression chronique qui sera difficile à guérir. D'ailleurs, et même quand ils se présentent devant le médecin généraliste, les malades affirment qu'ils ont mal au ventre ou qu'ils souffrent d'un mal de tête qui ne veut pas diminuer, et c'est à ce médecin de poser le diagnostic réel. Enfin, le Pr Bencharif estime qu'en Algérie la tranche d'âge la plus sujette à la dépression demeure celle des adultes jeunes qui se trouvent confrontés, dès leur sortie de l'école ou de l'université, à de nombreux problèmes tels l'emploi introuvable, la promiscuité et le manque de logement, le souci de fonder un foyer et qui dépriment dès qu'ils ne trouvent aucun interlocuteur pour les tranquilliser.

 De son côté, le Dr Farida Brahimi Drai parla de la panique et de sa prise en charge par les médecins généralistes, surtout que ceux qui y sont atteints deviennent faibles et ont peur de tout et de rien, d'aller où ils avaient l'habitude, de faire des gestes, somme toute, assez banals. Selon elle, les causes ne sont pas apparentes et la panique survient inopinément et ce n'est, le plus souvent, qu'au cours de l'interrogatoire que le médecin découvre des traumatismes ou des évènements traumatisants dans la vie du patient. Et là encore, le rôle du médecin généraliste est mis en exergue car c'est lui qui peut donner un pronostic juste et assurer un suivi complet du patient.




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