Les représentants de six associations
syndicales estudiantines ont adressé dernièrement une lettre au recteur de
l'université Saad Dahlab de Blida, dans laquelle ils ont fait part de
dépassements dans la gestion des affaires de l'université de la part du SG
essentiellement.
Ainsi, les étudiants parlent de l'instabilité de l'encadrement au
niveau des différentes facultés, de l'absence de financement de la recherche…
Outre cela, ils déplorent la non-application des différents accords conclus
avec les entreprises algériennes et les institutions étrangères pour des stages
pratiques des étudiants, ainsi que le manque de livres et de revues
spécialisées au niveau des différentes bibliothèques. Même les laboratoires de
recherche, d'après eux, manquent du matériel adéquat malgré les budgets
faramineux qui leur sont alloués. Ils ont donc interpellé le recteur sur toutes
ces questions et sur d'autres et se disent prêts à engager toutes les
procédures que leur confère la loi pou «assainir la situation au sein de
l'université».
Mais comme le recteur, qu'ils ont tenté de rencontrer, avait un
calendrier trop chargé, ils furent dirigés vers le secrétaire général qui leur
a donné toutes les explications concernant les points contenus dans leurs
missives et ont pris rendez-vous pour rencontrer les doyens des facultés ainsi
que d'autres responsables afin de tirer les choses au clair. Nous avons
rencontré le SG de l'université, qui a bien voulu apporter les éclaircissements
et mettre les points sur les i en répondant aux différents questionnements des
étudiants. Ainsi, et concernant «la valse des responsables», il nous a informé
qu'il n'y en a eu que trois ou quatre cas et que «tous ont été remplacés ou
relevés de leurs fonctions sur proposition écrite du doyen concerné, qui est
responsable de ses actes, et nous ne faisons qu'entériner ses décisions» a-t-il
conclu. Concernant les dépenses d'équipement et de fonctionnement, le même
responsable rappelle que «chaque faculté a un budget propre qu'elle gère
elle-même, le doyen étant ordonnateur, et qu'il y a un comptable au niveau de chacune
d'elles. Et même les marchés ne sont octroyés que sur avis de la commission des
marchés, composée d'un représentant du ministère de tutelle ainsi que des
représentants de différentes directions de la wilaya». Ceci veut dire que ni le
recteur ni le SG ne sont responsables directs des dépenses engagées, qui
passent par différentes étapes de contrôle avant d'être engagées et même le
contrôleur financier de la wilaya a son mot à dire. Continuant sur sa lancée,
le secrétaire général déclare que ces associations syndicales estudiantines
sont manipulées par des personnes malintentionnées qui ont été gênées par «mon
action de lutte contre toute forme de mauvaise gestion au sein de l'université.
Et c'est aussi l'opération d'épuration que j'ai engagée depuis mon installation
en 2007 qui dérange les intérêts de ceux qui disposaient de l'argent de l'Etat
à leur guise».
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Posté Le : 27/04/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Tahar Mansour
Source : www.lequotidien-oran.com